«Sursis à exécution devant les juridictions judiciaires, administratives et la CCJA», tel était le thème exploité vendredi 4 août 2023 par Abed Kayembe Ngoy, avocat d’affaires de l’OHADA et recouvrement, lors de la 3ème session de renforcement des capacités des magistrats, avocats et juristes, tenue au CEPAS, dans la commune de la Gombe.
A en croire Me Abed Kayembe, cette formation a été organisée suite à la récente sortie médiatique du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est revenu sur ce qu’il a réalisé dans son quinquennat et sur la déficience de la justice. D’après Me Abed Kayembe, la thématique de sursis à exécution devant les juridictions judiciaires, administratives et la CCJA a été choisie afin de permettre à toutes les personnes victimes de décisions de justice de pouvoir obtenir, par la loi, la réparation.
Pour appuyer son argumentaire devant le corps magistral, l’initiateur de la Fondation Abed Kayembe Academy a évoqué l’article 140 de la Loi du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétence de juridiction de l’ordre judiciaire, qui vise à éradiquer toute forme de justice inique et illégale.
Abed Kayembe reste convaincu que le ministère de la Justice et tous les ministères concernés ‘’vont rentrer dans le laboratoire judiciaire afin de tirer toutes les décisions iniques et illégales dans le but d’initier des actions pour l’annulation des exécutions faisant crise.
Il faut, par ailleurs, retenir que cette formation a été mise en œuvre pour offrir un moyen favorable aux magistrats, avocats et juristes de partager leurs expériences en matière de sursis à exécution devant les juridictions.
Hénoc Akano