S’il était en vie, le pauvre Donald-Wilfried Wasongolwa aurait totalisé 25 ans le 2 du mois de juillet qui vient de se clôturer. A l’époque du Maréchal Joseph-Désiré Mobutu, c’était la date de l’ouverture de la Foire de Kinshasa. A 25 ans, toutes choses restant égales par ailleurs, le jeune Wasongolwa aurait déjà terminé ses études universitaires, soit en Droit, soit en Economie ou soit en Sciences politiques et, pourquoi pas en Communication ?
A contre-courant de ce que l’on pouvait attendre de lui, le petit Donald-Wilfried, sauf erreur de datation, n’est mort qu’à 18 ans, l’âge d’un frais émoulu des humanités. C’était un certain 12 novembre, un jour après la fête de la Toussaint ; ceux de la foi catholique en savent quelque chose.
Voila pourquoi, le petit Donald-Wilfried, chaque 1er août, en vertu de la fête des parents, ne cesse de recevoir la visite de sa très chère mère, communément appelée Maman Germaine, son prénom personnel qu’elle aime tant.
Cette gymnastique commémorative qui veut que chaque sujet congolais rende visite à ses parents décédés au moins une fois par an, arrive chez Maman Germaine, à l’intention de son bien-aimé enfant qui l’a quittée à ‘’l’âge de la fleur’’, à sa 7e occurrence.
Comme un peu à la Birago Diop, Maman Germaine est de ceux qui reconnaissent à la perfection que les morts ne sont pas morts. Ils sont, dans le cas d’espèce, entre terre et ciel.
Foi sur les propos de Maman Germaine, nous finirons tous par les revoir à la recréation, allusion faite au jour où Dieu va recréer toutes choses.
Saint-Germain Ebengo