Au début de la fondation (1932 sur la colline d’un village peu connu de la Province Jilin de la Chine toute proche de la Corée colonisée 1905-1945 par les Japs, NDLR) par le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), l’Armée Révolutionnaire Populaire de Corée (ARPC dont le 1er baptême est la Guérilla Populaire Antijaponaise, NDLR) n’avait qu’une centaine d’hommes. Une telle troupe armée a libéré, le 15 août 1945, son Pays après avoir vaincu un million de têtes de l’Armée japonaise du Kanto (en japonais) ou Guandong (en coréen) ou Kwantung (en chinois), groupe d’armées (1906-1945) de l’Armée Impériale du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination manu militari en Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que l’enlèvement ou la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR);
- les forces de sécurité pour la Région Kwantung (sise au Sud de la Péninsule Liaodong de la Chine, NDLR) et la zone ferroviaire de la Mandchourie du Sud après la Guerre (1904-1905) russo-japonaise, à partir de son statut de forces de garnison et ayant mission de soutenir ses intérêts en Chine, en Mandchourie (ayant l’Etat fantoche Mandchoukouo établi par le Japon au sein de la Chine, NDLR) et en Mongolie
- le commandement le plus prestigieux ou d’élite de l’Armée Impériale, équipé d’armes modernes comme avions et chars de combat et dont les membres gagnèrent, en général, les promotions aux postes élevés dans l’Armée et le Gouvernement civil.
Où en est l’arcane ?
- Les forts en fermeté de foi et de volonté
Un jour d’été 1936, WAN Shun, commandant d’une troupe de l’Armée de salut national de la Chine, posa une question à KIM IL SUNG. En enviant beaucoup l’ARPC d’avoir gagné plusieurs batailles, il lui demanda par quelles tactiques le Commandant-en-chef KIM IL SUNG remportait victoire sur victoire, alors que les brillants chefs de guerre chinois gagnèrent par l’habileté depuis les époques (770 avant JC – 221 avant JC) Chunqiu et Zhanguo des temps immémoriaux et que les Japonais se battaient avec leur tempérament agressif. KIM IL SUNG lui répondit; Les tactiques sont aussi importantes, mais l’état d’esprit des combattants s’avère plus important.
Dès le début de la Résistance armée, KIM IL SUNG consacra ses efforts prioritaires à faire de tous ses hommes les forts imprégnés d’un ardent patriotisme, d’une foi irréductible et d’une ferme volonté. Sous la bannière de braver la mort pour défendre leur Leader (KIM IL SUNG), les guérilleros n’hésitaient pas à se faire pare-balles pour défendre la sécurité de leur Quartier Général (QG). Beaucoup d’entre eux, faisant passer leurs unités pour le QG, remirent, à leurs trousses, les milliers de soldats ennemis pour les anéantir. Dans l’âpre Guerre antijaponaise pour la Libération de la Patrie, ils firent preuve de l’esprit de lutte indomptable et de l’esprit d’abnégation héroïque: citons par exemple;
- celui qui a obstrué de son corps la meurtrière ennemie pour ouvrir la voie à l’attaque de son unité
- celui qui, en subissant toute torture ennemie, a gardé le credo révolutionnaire en se coupant de lui-même la langue
- celui qui s’est coupé avec une scie de fer blanc, le pied menacé d’être abîmé, en entonnant le chant révolutionnaire
- celle qui a crié «Je vois la victoire de la Révolution!» dans la prison, après même que ses yeux étaient arrachés par l’ennemi.
- La collectivité unie cimentée par la loyauté révolutionnaire
Voici une histoire lors de la Dure Marche de 100 jours (fin 1938 – début 1939 où l’ARPC était exposée au froid, à la famine et à l’Expédition Punitive des Kantogun ou l’Armée japonaise du Kanto, NDLR);
- Un jeune nouvel engagé eut une nuit avec son uniforme brûlé en dormant tout près du feu du bivouac. Sa tenue était si horriblement abîmée qu’il ne couvrait guère plus que la moitié de son corps. Habillé d’un tel uniforme, il suivait, quand même, la colonne en tremblant dès le 1er jour de la Marche. Un soldat ancien alla le voir avec sa veste. Il lui enleva, de force, sa veste d’uniforme brûlée et lui passa la sienne.
- Les autres compagnons d’armes furent unanimes à se dire qu’il serait difficile, à cet auteur de belle action, de passer cet hiver-là, et pour cause. Mais, ce brave homme ne dit jamais qu’il avait froid. Il se plaçait, toujours en tête de la colonne en marche, pour se frayer un chemin dans la neige vierge.
Comme on le citait au-dessus, les guérilleros de l’ARPC étaient animés d’une loyauté révolutionnaire, qui aiment, les plus, leurs camarades et ne lésinent rien sur le bien-être de ceux-ci. C’est ainsi que KIM IL SUNG écrivit dans ses Mémoires «A travers le siècle»: Pourquoi l’ARPC a-t-elle été si puissante? Quand on me le demande, je réponds qu’elle a été une collectivité unie cimentée par la loyauté. Notre cohésion n’aurait pas pu être tellement puissante si;
- elle avait tenu, uniquement et purement, à la communauté d’idéologie et de volonté
- elle n’ait pas reposé sur la morale et la loyauté.
- La collectivité d’optimistes
Voici une autre histoire au printemps en 1940 où;
- le gros de l’ARPC menait, avec véhémence, ses activités militaro-politiques dans les Régions Nord-Est du Mont Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule coréenne pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR)
- le plus grand handicap de ladite unité était le manque de vivres.
Un jour, KIM IL SUNG dit, à un commandant, d’aller cueillir les herbes comestibles avec quelques guérilleros. Ces derniers revinrent, le soir, avec un panier rempli à peine aux 3 quarts de légumes sauvages pour dire à leur Commandant-en-chef en guise d’explication : Un temps superbe, une brise douce qui chatouille, des parfums enivrants de fleurs, un pré vert et moelleux comme du tapis, tout cela leur avait rappelé de façon irrésistible leurs pays natals, leur enfance et leurs ébats sur les collines verdoyantes derrière leurs villages. Ainsi, ils s’étaient laissé aller insensiblement à la tentation, et s’étaient amusés aus parties de Sirum (sport coréen traditionnel d’origine très ancienne; cette forme de lutte coréenne est décrite dans les peintures murales trouvées dans les tombes royales des souverains du Royaume Co-guryo; le tout 1er Etat féodal ayant existé de 277 avant J-C en 668 après J-C, NDLR) sans s’apercevoir du temps qui passait.
KIM IL SUNG leur donna un avertissement; mais ce soir-là, il ne pouvait s’endormir. En même temps, il les revoyait, eux qui s’amusaient à cœur joie en luttant. La situation était extrêmement difficile; mais, loin de s’en soucier ni de désespérer, ils avaient eu le cœur à se divertir. En vérité, s’ils n’avaient pas de force d’âme et une vision optimiste de la vie, ils ne pouvaient songer à se divertir de façon aussi insouciante dans les conditions aussi difficiles.
Dans ses Mémoires «A travers le siècle», KIM IL SUNG se rappela: En effet, l’ARPC était la communauté d’hommes au cœur optimiste et romantique par excellence. Il y avait, dans le monde, bon nombre d’armées et de troupes de guérilleros célèbres, mais aucune armée n’était aussi fortement portée vers l’avenir, aussi optimiste, aussi pleine d’entrain et de vie. Hommes capables d’affronter toute adversité, le sourire aux lèvres, qui ont la force de transformer les désavantages en avantages et croient pouvoir venir à bout de tout et réussir leur œuvre, même si le ciel s’écroulait sur eux; tels étaient les hommes de l’ARPC.