(Par Zhang Shanhui, Présentatrice et chroniqueuse, CGTN Français)
Beijing célèbre ce mois-ci, plus précisément les 13 et 14 octobre, le Sommet mondial des femmes, pour réfléchir collectivement à la promotion du développement de la cause féminine dans le monde. Le président chinois a dévoilé un plan d’action sans précédent : 10 millions de dollars pour ONU-Femmes, 100 millions de dollars au titre du Fonds chinois pour le développement et la coopération Sud-Sud, 1 000 projets « petits mais beaux », 50 000 femmes invitées à venir étudier en Chine, ainsi qu’un Centre mondial de renforcement des capacités. Derrière ces chiffres, il y a une forte détermination et des actions concrètes.
Aujourd’hui, la loi chinoise sur les droits des femmes compte 86 articles. Elle encadre l’égalité salariale, la protection contre les violences et l’évaluation sexospécifique de chaque nouvelle réglementation. Par ailleurs, la Chine a assuré la couverture intégrale de tous ses citoyens par les régimes d’assurance maladie et d’assurance vieillesse. En 2024, 651 millions de femmes étaient affiliées à l’assurance-maladie de base, soit environ 49 % des personnes couvertes.
L’égalité des sexes et la sensibilisation à la protection des filles et des femmes commencent dès le plus jeune âge. Depuis 2012, la province du Guangdong expérimente l’introduction dans les écoles de l’éducation à l’égalité femmes-hommes, considérée comme une politique fondamentale de l’État. En 2025, 661 écoles pilotes couvrant le primaire et le secondaire ont été labellisées dans la province ; une équipe pédagogique spécialisée de plus de 1 500 enseignants a été formée dans le but de renforcer la conscience d’égalité, d’améliorer la santé physique et mentale des élèves, et ce, aussi bien pour les filles que pour les garçons.
Cette conviction s’inscrit aussi dans une démarche multilatérale : il y a dix ans, en 2015, la Chine et l’UNESCO ont créé ensemble le Prix de l’UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes, afin de récompenser des institutions et des personnes ayant apporté une contribution exceptionnelle à l’éducation féminine. Il s’agit du premier prix établi par l’UNESCO dans ce domaine, une initiative proposée et financée par le gouvernement chinois. Chaque année, deux lauréats sont distingués et reçoivent chacun 50 000 dollars pour poursuivre leurs actions en faveur de l’éducation des filles et des femmes. À ce jour, 18 organisations et projets originaires de 18 pays – dont l’Alliance pour l’éducation des filles du Pakistan – ont été récompensés. On peut dire que ce prix offre à un nombre croissant de femmes la possibilité de transformer leur destin et de poursuivre leurs rêves.
Quand le président chinois propose ces quatre axes – créer un environnement propice à la croissance et au développement des femmes ; cultiver ensemble une dynamique robuste pour le développement de haute qualité de la cause féminine ; construire ensemble une architecture de gouvernance garantissant les droits des femmes ; écrire ensemble un nouveau chapitre de la coopération mondiale au service des femmes – le message est clair : la Chine investit, légifère, innove et invite le monde à marcher avec elle vers une égalité tangible.
