Le Ministre provincial de la Santé, le Docteur Patricien Gongo, a donné ce mercredi 6 novembre, le go de sa campagne consistant à fermer tous les Centres de Santé ainsi que toutes les pharmacies non viables. Cette décision intervient après que celui-ci ait accordé un délai d’un mois à ces établissements sanitaires de se conformer aux normes établies par l’autorité de la capitale, et ce malgré le recours introduit par l’Association des Propriétaires des Pharmacies du Congo (APROPHACO) à l’Assemblée Nationale pour contestation de cette mesure.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, plusieurs hôpitaux, Centres de santé et pharmacies ont été scellés, mercredi 6 novembre dans la commune de Kalamu. Suite à une descente surprenante du Ministre Patricien Gongo, qui a constaté que beaucoup d’établissements de santé ne répondaient pas aux normes standards d’accès au soin santé.
Après constat sur terrain, aucun établissement n’a répondu favorablement aux ultimatums de l’Etat et ce, malgré le délai leur accordé.
‘’Vous savez, aujourd’hui nous avons décidé de lancer officiellement notre grande activité, qui se poursuivra pendant plusieurs mois. C’est pour que les Kinoises et Kinois reçoivent des soins de santé dans des bonnes conditions et des soins de bonne qualité. Nous ne voulions pas des charlatans dans des hôpitaux, si vous n’avez pas fait la médecine, lancez-vous dans une autre affaire et laissez la médecine pour ceux qui connaissent ce métier. Pareil aussi pour le cas des pharmacies, ceux qui ont droit de vendre les médicaments sont ceux-là qui maitrisent ce business, pas autre chose’’, explique le Dr Patricien Gongo, devant les propriétaires des dispensaires.
Avant d’ajouter : ‘’aujourd’hui nous avons tant des morts à cause de non-respect des normes par ceux qui vendent et traitent les patients. Et ensemble avec le Gouverneur Daniel Bumba et du Vice-Gouverneur Eddy Iyeli, nous allons assainir la ville de Kinshasa et le système de santé de cette capitale sera également assainie’’.
Il y a lieu de signaler que l’APROPHACO avait donné son accord pour dialoguer avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation, mais une semaine après l’expiration de ce moratoire, aucune avancée sur ce dossier n’a été constatée.
Chimea Samy