Mardi 30 septembre 2025, un événement choquant a eu lieu à l’école Saint Fabrina à Kindele, dans la commune de Mont-Ngafula.
Un élève de 4ème année des humanités (6ème, ancienne appellation, ou finaliste) a pulvérisé un gaz lacrymogène connu sous le nom de « Tshia foin », provoquant un véritable chaos en classe. Malgré la gravité de la situation, le bilan fait état d’une issue relativement favorable. Les faits se sont déroulés en début d’après-midi, en pleine séance de cours. Une dizaine d’élèves ont été touchés par les effets du gaz, entraînant des convulsions et nécessitant une intervention médicale urgente. Ce moment de panique a alerté les autorités et les services de santé.
Bilan: Zéro Décès
Le Bourgmestre de Mont-Ngafula, Séverin Lumbu Malamba, s’est rapidement rendu sur les lieux pour évaluer la situation et organiser une prise en charge d’urgence. Grâce à une intervention rapide, 8 élèves ont été transférés par ambulance aux cliniques universitaires, tandis que d’autres ont été admis au centre Monkole.
Le rapport publié le mercredi 1er octobre 2025, a révélé que, malgré les circonstances inquiétantes, aucun élève n’a perdu la vie.
Détails du bilan
– 3 élèves rétablis : Après avoir reçu les premiers soins, ces élèves ont pu regagner leurs domiciles.
– 3 élèves admis aux urgences : Ces élèves nécessitent des soins plus approfondis, mais leur état n’est pas considéré comme critique.
– 9 élèves en observation : Ils sont sous surveillance médicale pour s’assurer qu’aucune complication ne survienne.
Le Bourgmestre a également appelé les parents à garder leur calme, soulignant que la situation est désormais sous contrôle. L’auteur de cet acte est entre les mains de la justice, rapporte la cellule de communication de la maison communale de Mont-Ngafula.
Cet incident met en lumière la nécessité d’une surveillance accrue en milieux scolaires et la responsabilité parentale dans l’encadrement des enfants. Ceci est une leçon générale pour des mesures préventives ciblées devant contribuer à prévenir ces types de dérapages aux conséquences dangereuses.
Christian Musungayi
