Le procès du Conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda, prend une tournure inquiétante. Tout laisse à croire que l’angoisse monte d’un cran dans le chef de ceux qui continuent de croire à son innocence et avancent la thèse d’une cabale politique en vue d’affaiblir davantage l’ancien Gouverneur de l’ex- Province du Katanga, aujourd’hui Candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023. Il risque gros. Plusieurs accusations pèsent sur lui.
Salomon SK Kalonda risque de passer plusieurs années en taule. Il est accusé de trahison. Selon la justice militaire, il a entretenu entre 2020 et 2023 des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga, le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, le Général major Rubi Karusisi, commandant forces spéciales RDF, Général major Alex Kagame, général major Nzabamwito Joseph conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame en vue d’engager des hostilités contre la RDC, transmis aux officieux rwandais et « terroristes » précités. Comment s’en sortir nonobstant cette panoplie d’accusations ? Il en faut un procès équitable.
Tous les jours, il y a de ces dossiers qui surgissent de nulle part, allant jusqu’au point de choquer des congolais lambda. Au-delà de certaines imprévisibilités des faits quotidiens, le bons sens devra interpeller chaque fille et fils du Congo à jouer son rôle dans la construction de cette Nation. Sur ce, la justice, celle qui élève réellement une Nation, doit prêcher par son exemplarité.
Après les déboires du programme de 100 jours, les dérives du projet Tshilejelu, ‘’l’escroquerie de la fausse taxe RAM’’, l’insécurité généralisée aux quatre coins du pays, les brimades, bastonnades et vexations policières ainsi que la libération incroyable de certains dignitaires de ce pays, il y a lieu de s’interroger sur des questions capitales qui touchent à la survie de la République démocratique du Congo. L’impunité est condamnable et la justice devra élever réellement la nation congolaise.
L’affaire Kabund, poursuivi pour des griefs tels que diffamation et outrage au Chef de l’Etat, désacralisation des Institutions du pays, mérite une justice équitable, une justice libre qui ne subit aucune connexion politique.
La Pros.