Dans moins de deux semaines, c’est la rentrée scolaire 2024-2025. Alors que le sceptre du boycott plane toujours, le gouvernement ne baisse pas la garde. Il met toutes les batteries en marche en vue d’une reprise apaisée des classes dès le 2 septembre prochain. Tous les partenaires de l’éducation sont mis à contribution. Les professionnels de la craie qui n’entendent pas jeter du lest, obligent le gouvernement Suminwa à respecter ses engagements.
Entretemps, sur le plan sanitaire, la République démocratique du Congo fait face à la résurgence de l’épidémie de Monkeypox. Comme lors du Covid, il est impérieux de mettre en place des mesures qui puissent protéger les élèves. Des sources proches de l’Exécutif national évoquent une stratégie de riposte en vue de briser la chaîne de transmission.
Basée, entre autres, sur la sensibilisation au niveau des écoles, l’observance des règles hygiéniques demeure l’axe principal de cette riposte. Il s’agit du lavage régulier des mains, de la limitation des contacts physiques avec les personnes atteintes et les objets contaminés, de l’utilisation de solutions hydroalcooliques.
Pour ce, la RDC a besoin de 2,5 millions de dose de vaccin pour près de 3,5 millions de personnes. Environ 43 millions de dollars sont envisagés pour mener à bien cette lutte contre Monkeypx. C’est l’occasion pour le ministre de la Santé d’annoncer l’arrivée dès la semaine prochaine d’un lot important des vaccins. Au total, 548 personnes sont décédées et 15. 664 cas potentiels sont enregistrés selon le ministère de la santé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, son collègue de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel-Roger Kamba, qui était accompagné du Directeur général de CDC Africa, Dr. Jean Kaseya, ont tablé sur l’urgence du décaissement des fonds nécessaires pour endiguer ce fléau mortel, principalement par le biais de la vaccination.
Déjà, le gouvernement a annoncé une enveloppe initiale de 6 à 10 millions de dollars pour une prise en charge urgente de la situation en espérant que les partenaires de la RDC se joindront à cet élan pour aider à éradiquer cette épidémie.
Déjà, 17 pays africains sont touchés. A cet effet, l’Union africaine à travers son organe CDC-Africa, chargé de la surveillance et du contrôle des maladies et des épidémies, a annoncé hier mercredi 21 août, un fonds d’urgence pour soutenir la prise en charge immédiate de cette l’épidémie.
Le nombre de cas de Mpox continue d’augmenter en Afrique centrale. L’agence de santé de l’Union africaine s’inquiète également de la forte circulation du virus au Burundi et en République centrafricaine.
La Pros.