Depuis le mois de décembre de l’année dernière, notre confrère Emmanuel Mbaga Zola a lancé sur le marché des livres une publication intitulée : « La Conférence nationale sur le plan de Dieu pour le Congo-Kinshasa : voie divine pour la guérison de la Nation ».
Ce livre, au-delà du fait d’être une œuvre littéraire ordinaire, a un caractère, à la fois prophétique, historique et politique.
Par rapport à son caractère prophétique, ce livre parle du plan de Dieu sur le Congo-Kinshasa, en référence à la Bible, notamment le livre du prophète Esaïe dans son 18ème chapitre, du verset 1er au 2ème verset, mais aussi le 7ème verset ; ensuite le livre du prophète Sophonie, dans son 3ème chapitre, aux versets 9 et 10, enfin dans le livre de l’évangéliste Matthieu, dans son 21ème chapitre, au 43ème verset.
Les passages du livre du prophète Esaïe précités sont ainsi libellés : « Terre, où retentit le cliquetis des armes, Au-delà des fleuves de l’Ethiopie! Toi qui envoies sur mer des messagers, Dans des navires de jonc voguant à la surface des eaux ! Allez, messagers rapides, vers la nation forte et vigoureuse, Vers ce peuple redoutable depuis qu’il existe, Nation puissante et qui écrase tout, Et dont le pays est coupé par des fleuves… En ce temps-là, des offrandes seront apportées à l’Eternel des armées, Par le peuple fort et vigoureux, Par le peuple redoutable depuis qu’il existe, Nation puissante et qui écrase tout, Et dont le pays est coupé par des fleuves ; Elles seront apportées là où réside le nom de l’Eternel des armées, Sur la montagne de Sion. ». L’interprétation de ces passages, en tenant compte des données actuelles sur les plans géophysique et anthropologique laissent clairement voir que la terre dont a parlé le prophète Esaïe n’est autre que l’actuel Congo-Kinshasa qui est le seul pays situé au-delà des fleuves de l’Ethiopie à être entrecoupé par des fleuves, des rivières et des lacs. Le prophète Esaïe a ensuite parlé d’une terre où retentit le cliquetis des armes. Un tel pays au-delà des fleuves de l’Ethiopie, c’est encore le Congo-Kinshasa qui correspond à cette description prophétique, dans la mesure où, en une soixantaine d’années d’indépendance, le Congo-Kinshasa n’a jamais passé une décennie sans guerre. Le prophète Esaïe a encore dit dans ces passages que ce pays envoie des messagers sur mer. Il s’agit, en termes d’interprétation, des messagers de la Bonne Nouvelle, c’est-à-dire de l’Evangile de Jésus-Christ. Cette description colle encore à la peau des Congolais, dans la mesure, avec une majorité écrasante d’au moins 80%, les Congolais sont des chrétiens, et un nombre non-négligeable de Congolais annonce l’Evangile à travers le monde. C’est une tendance qui ira crescendo dans les années à venir. Le prophète Esaïe a enfin parlé du peuple qui habite cette terre qui est au-delà des fleuves de l’Ethiopie, d’un peuple redoutable, d’une Nation puissante qui écrase tout. Effectivement, sous la colonisation belge, le Congo-Kinshasa avait une économie la plus dynamique et la plus forte d’Afrique, avec une armée la plus forte d’Afrique dont les éléments, au sein de ce qui se faisait alors appeler « Force Publique », ont fait leurs preuves sur les théâtres des opérations, en battant les Allemands au Burundi, au Rwanda et en Tanzanie durant la Première Guerre mondiale ; en battant aussi les Italiens en Ethiopie, les Japonais en Indochine durant la Deuxième Guerre mondiale. Toutes ces victoires sont immortalisées à travers les noms des lieux où elles ont été obtenues qui sont donnés aux avenues et autres artères dans les villes et cités du Congo-Kinshasa. Ces lieux sont entre autres Kitega, Mahenge, Dodoma, Kigoma, Gambela, Assossa, Tabora, Ethiopie, Birmanie. Sous la 2ème République, avec le Président Joseph Désiré Mobutu, avant qu’elles ne tombent dans déliquescence, les Forces Armées Zaïroises (FAZ), ont aussi fait parler d’elles sur les théâtres des opérations, notamment au Tchad 1983 et 1984, au Rwanda en 1990.
Abondant dans le même sens que le prophète Esaïe, le prophète Sophonie a aussi parlé des peuples aux lèvres pures habitants au-delà des fleuves de l’Ethiopie qui apporteront des offrandes à l’Eternel. C’est dans le 3ème chapitre de son livre, aux 9ème et 10ème versets.
Quant à Jésus-Christ, exacerbé certainement par l’incrédulité des Juifs par rapport à son Evangile, il leur a carrément affirmé que le royaume de Dieu leur sera enlevé et donné à un autre peuple qui en rendra le fruit. C’est l’évangéliste Matthieu qui a rapporté cette déclaration de Jésus-Christ dans le 21ème chapitre de son livre, au 43ème verset. D’ailleurs, de fortes présomptions laissent entendre que Jésus-Christ aurait fait cette déclaration dans la synagogue de Capernaüm en Israël dont le pavement comporte la carte du Congo-Kinshasa incrustée. Cette synagogue tombée en ruine est devenue un vestige historique et un lieu de pèlerinage pour des chrétiens congolais qui se rendent en visite en Israël.
Par rapport au caractère historique du livre, son auteur a parlé de comment, par la volonté de Dieu certainement, du Royaume Kongo qui s’est christianisé en contact des explorateurs portugais en passant par l’Etat Indépendant du Congo avec le Roi Léopold II et la colonisation belge au Congo indépendant, le Congo-Kinshasa est né et a évolué jusqu’à ces jours.
Par rapport au caractère politique du livre, l’auteur argue qu’autant Dieu a un plan particulier pour chaque individu sur cette terre, ce que les spécialistes de la Bible et les théologiens appellent « destinée prophétique », autant Il a un plan particulier pour chaque nation. Le prophète Jérémie, au 29ème chapitre et au 11ème verset de son livre, confirme cet état des choses en ces termes : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. ». Aussi, concernant le Congo-Kinshasa en particulier, sa destinée prophétique est décrite, comme c’est signifié précédemment, dans le 18ème chapitre, le 1er et le 2ème versets du livre du prophète Esaïe. Selon l’interprétation de cette prophétie, le Congo-Kinshasa doit être une nation imprégnée des valeurs divines d’amour (pour Dieu et pour le prochain comme l’a enseigné Jésus-Christ), de justice, de paix, de travail productif, une nation qui envoie des messagers de la Bonne Nouvelle à travers le monde, une nation puissante. Cette puissance doit se traduire sur les plans économique, industriel et technologique. Voilà pourquoi, Dieu doté le Congo-Kinshasa d’un vaste territoire avec une hydrographie abondante, des ressources naturelles variées et abondantes, un peuple nombreux.
Toutes ces ressources naturelles et humaines, Dieu les a mises à la disposition du Congo-Kinshasa pour l’accomplissement de sa volonté dans le concert des nations. Tant que les Congolais n’auront pas découvert, compris et accompli cette volonté de Dieu par rapport à leur nation, ils ne connaîtront jamais le bonheur, ils seront toujours exploités par les étrangers et leurs propres frères et sœurs qui se mettent au service des étrangers. Leur pays n’accomplira jamais sa destinée prophétique qui est celle d’une nation puissante sur les plans économique, industriel et technologique, un pays socialement prospère et stable.
C’est pourquoi, après des recherches, l’auteur, au même titre que ceux et celles ayant reçu la révélation divine dont les Ouvriers du Plan de Dieu sur la RDC (OPD-RDC), pour les uns, et ayant abattu des travaux scientifiques, pour les autres, a conclu que c’est la Conférence nationale sur le plan de Dieu au Congo-Kinshasa qui demeure la seule et la divine voie pour la guérison de la Nation. C’est justement à l’issue de ce forum national sur le destin de la Nation devant être convoqué par le Chef de l’Etat, du fait de son statut de garant du bon fonctionnement de l’Etat et de sa stabilité, que l’Etat congolais va être récréé et refondé sur des valeurs divines, avec la conclusion de l’alliance entre le peuple congolais et Dieu. Ce forum national sur le plan de Dieu pour le Congo-Kinshasa est en d’autres termes la continuité logique du geste combien important et significatif posé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2019 au Stade des Martyrs en dédiant le pays à Dieu et en L’invitant à venir occuper son trône en tant que le Roi et le Maître absolu du Congo-Kinshasa.
En effet, ce n’est pas ce genre de forum qui s’est toujours terminé par des textes d’accords et légaux taillés sur la mesure des hommes forts et la multitude de partis politiques se disputant le pouvoir qui va sauver notre pays de la crise. Ce genre de dialogue, il y en a eu par dizaine depuis 1961 sans que le sort du pays en soit amélioré. Par contre, ce sont des individus bénéficiaires du partage équitable et équilibré du pouvoir, en dehors de la vision et de la volonté de Dieu sur le Congo-Kinshasa, avec leurs proches, qui ont vu leur sort être amélioré, au détriment du grand reste du peuple au sein de la Nation.
Comme le reste de l’Afrique et le monde ont leur sort lié à celui du Congo-Kinshasa pour l’amélioration de leurs conditions de vie, soutenir l’idée et la matérialisation de la convocation par le Chef de l’Etat de la Conférence nationale sur le plan de Dieu pour le Congo-Kinshasa est une nécessité absolue. Faire le contraire, c’est obstruer la voix du Seigneur et aggraver la crise au Congo-Kinshasa.
Le livre est en vente, au prix de 10 $ US ou son équivalent en FC, à la Fondation El Shaddaï, dans la Concession Nzolatima, non loin du Rond-point Kipwanza, dans la Commune de Kasa-Vubu. L’auteur du livre peut aussi être contacté au numéro de téléphone suivant : +243 819 565 219.
Emmanuel Mbaga Zola
