L’Assemblée nationale va entamer, d’ici là, la deuxième moitié de cette session de septembre, sans l’élection du nouveau speaker. Les ambitions se déchainent de partout après le départ de Vital Kamerhe. Ça va de l’UNC jusqu’à l’UDPS en passant par les pétitionnaires. De tous les prétendants, personne ne semble s’inscrire dans le schéma de Félix Tshisekedi.
Entretemps, rien ne bouge à l’Union sacrée. Les agitateurs ont été remis à l’ordre en attendant la décision de la hiérarchie. C’est l’occasion pour les pétitionnaires de manifester leur intérêt à occuper la présidence de la chambre basse du Parlement.
En effet, après être assurés d’avoir obtenu le quitus des députés frondeurs pour la déchéance de Kamerhe, ces députés estiment qu’il est temps de bénéficier du fruit de l’action. Un nom circule sous le manteau. Il s’agit de l’honorable Mbindule MItono Crispin.
Jadis cadre de l’UNC, il a fini par rejoindre l’UDPS. Il a été élu trois fois à la circonscription électorale de Butembo dans la Province du Nord-Kivu sur la liste de l’UDPS. Il a la réputation d’être parvenu à descendre Vital Kamerhe de son piédestal de la chambre basse du parlement. A l’heure actuelle, il aurait réuni près de 350 députés nationaux, toutes tendances politiques confondues, pour soutenir sa candidature.
En pareille circonstance, on préfère lancer des leurres pour attirer l’attention de la hiérarchie habilitée à porter le choix sur le successeur de Vital Kamerhe. C’est de la même manière qu’au début le nom du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi a circulé avant finalement d’adopter le profil bas. Pour l’UDPS la présidence de l’Assemblée nationale lui revient de droit, en tant que fer de lance de la majorité présidentielle, de par le nombre de ses élus nationaux.
A l’UNC, c’est Aimé Boji, actuel ministre de l’Industrie qui a eu à exprimer, le premier, ses intentions de briguer le perchoir avant de voir l’entrée en scène de l’honorable Baudouin Mayo. C’est alors que l’UNC choisit de fixer l’opinion en renvoyant dos à dos les deux prétendants.
Pour le parti de Vital Kamerhe, rien n’a été décidé sur la personne appelée à porter l’étendard dudit parti pour la conquête de la présidence de l’Assemblée nationale. L’UNC s’en remet également à la haute autorité politique de l’Union sacrée. La preuve que la loyauté de son leader au Chef de l’Etat, malgré sa démission, reste intacte. C’est donc l’expectative en attendant que le Chef décide de la personne qui doit succéder à Vital Kamerhe.
La Pros.