Dans le cadre de la journée mondiale de l’écrivain africain, qui est célébrée le 7 novembre de chaque année dans le monde entier, l’écrivain Christian Gombo a organisé un grand évènement à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa pour le bonheur des amoureux de la littérature. Cette activité a mis à l’honneur Clémentine Faïk-Nzuji Madiya et Marie-Eugénie Mpogo, deux écrivaines congolaises dont la renommée dépasse les frontières nationales, grâce à leur plume qui a inspiré plus d’un dans cet art.
A cette occasion, Christian Sheva a rendu un vibrant hommage à l’écrivain congolais, qui a su se réinventer à travers les époques, et qui continue à faire ses preuves dans la littérature mondiale et ce, grâce à son sens élevé de créativité.
‘’En tant que l’un des secrétaires généraux de l’Union des écrivains Congolais (UECO), je viens rendre hommage à deux écrivaines d’exception. Aujourd’hui, le 7 novembre, nous célébrons une occasion précieuse et significative : la Journée de l’Écrivain Africain. C’est un moment pour honorer le travail des écrivains, non seulement sur notre continent, mais particulièrement ici, au Congo, où la créativité littéraire trouve des racines profondes et diversifiées.
L’écrivain congolais n’est pas seulement un créateur de mots, mais un architecte de l’âme. À travers leurs plumes, nos écrivains tissent l’histoire, la culture et les luttes de notre peuple. Ils donnent voix à nos joies, à nos peines et à nos rêves. Leur travail est un miroir qui reflète notre identité collective et un phare qui éclaire notre chemin vers l’avenir.
Il est essentiel de reconnaître la richesse et la diversité de la littérature congolaise. Des poètes aux romanciers, des dramaturges aux essayistes, chaque voix contribue à la mosaïque de notre patrimoine littéraire. Leur engagement à raconter nos histoires, à interroger notre réalité et à imaginer des lendemains meilleurs est une source d’inspiration pour nous tous.
En cette journée, nous devons également réfléchir aux défis auxquels nos écrivains font face. La reconnaissance, le soutien institutionnel et l’accès aux ressources sont cruciaux pour permettre à la littérature de s’épanouir. Nous devons nous mobiliser pour garantir que chaque écrivain congolais puisse exercer son art dans un environnement propice à la créativité.
Je tiens à saluer tous les écrivains congolais ici présents, ainsi que ceux qui ne peuvent pas être avec nous aujourd’hui. Votre travail est précieux et mérite d’être célébré et soutenu. Ensemble, continuons à promouvoir la lecture, à encourager la création littéraire et à défendre la liberté d’expression.
Je vous invite tous à célébrer nos écrivains, à lire leurs œuvres et à partager leurs histoires. Ensemble, faisons en sorte que la voix de la littérature congolaise résonne non seulement sur notre continent, mais à travers le monde,’’ a déclaré l’écrivain Gombo.
Avant d’ajouter : «Nous avons également eu le bonheur de croiser notre doyenne, la poétesse Elisabeth Betty Mweya Tol’Ande, à qui nous sommes éternellement reconnaissants pour ses écrits qui nous ont tant apporté. C’est toujours un privilège de la revoir. Un clin d’œil à tous les membres de Femmes de Lettres Congolaises, FELCO, et surtout à Richard Ali pour son engagement en faveur de notre littérature ».
Tout est bien qui finit bien, cette journée a été clôturée au siège des éditions Miezi, où les écrivains avaient mis à l’honneur l’écrivain Paul Lomami Tchibamba, qui, en partenariat avec le club de lecture de Paul, ont choisi l’œuvre « Ngando », un des romans riches et l’une de premières œuvres littéraires congolaises,
‘’Et avec Ngando nous avons enfin un livre qui retranscrit bien certains récits, fruits de l’oralité dans une langue qui violente « le français », parce que son auteur a une grande maitrise de la langue française. Ce qui n’était pas évident à cette époque-là’’, a expliqué l’écrivain Christian Gombo à la fin de cette soirée.
Chimea Samy