C’est en date du 1er mai 2024, dans la salle du Palais du peuple, que les travailleurs de la République Démocratique du Congo, ont célébré la journée internationale du travail. Une journée commémorée en présence de plusieurs cadres politiques, à savoir : les ambassadeurs, les membres du gouvernement représentés par la ministre d’Emploi, travail et de la prévoyance sociale, Madame Claudine Ndusi, ainsi que le corps des syndicalistes du Congo, représenté par son coordinateur national Mr Guy Kuku Gedila. Trois points étaient au menu de cette activité après l’hymne national, la présentation du cahier des charges et la prise de parole de Madame Claudine Ndusi.
Pour M. Guy Kuku Gidila, coordonnateur national du corps des syndicalistes du Congo, quelques aspects de la vie seront abordés, entre autres : la paix, la sécurité, gage de la promotion d’emploi. Signalons que, dans le cahier des charges présenté au ministre par le coordonnateur national, il a commencé par féliciter le Président Félix Tshisekedi pour sa lutte noble qui se fonde sur l’amélioration des conditions sociales de la population congolaise.
Il a également soulevé plusieurs défis que les travailleurs congolais rencontrent dans les différents services publics. Chaque année, le corps des syndicalistes du Congo soumet au gouvernement central, un cahier des charges des travailleurs relevant les difficultés qu’ils rencontrent, mais l’exécution pose toujours problème. Sur le plan financier, les travailleurs ne sont pas en paix, car ils touchent un salaire dérisoire. Ils passent plusieurs mois sans être payés. 80% du budget de l’Etat sont destinés aux institutions politiques et 20% restent pour les travailleurs. L’Etat congolais améliore les conditions de vie des hommes politiques en lieu et place des autres travailleurs.
Les travailleurs congolais, mènent une vie misérable, mais n’ont jamais utilisé des armes pour tuer leurs frères congolais. Ils espèrent toujours le changement, tandis que les dirigeants politiques ôtent les vies congolaises au détriment de leurs intérêts égoïstes, un comportement qui doit être découragé, a dit Mr Guy Kuku. Il signale par ailleurs que tous les débats qui se déroulent à l’Assemblée nationale tournent autour de leurs intérêts personnels, aucun débat fondé sur les infrastructures de base : l’eau ou l’électricité …
En ce qui concerne le gage sur la promotion de l’emploi, le coordonnateur KUKU déplore les conditions auxquelles les travailleurs congolais sont exposés : plusieurs travailleurs non payés ou salaire maigre. Par ailleurs, il demande à l’Etat congolais de supprimer les systèmes de nomination des mandataires publics de l’Etat et de procéder aux concours afin que les institutions aient des hommes compétents. Ce cahier de charge a été salué par le membre du gouvernement qui était dans la salle et au ministre de l’Emploi, travail et de la prévoyance sociale, Claudine Ndusi, qui a salué la présence de tous et a apprécié le sens élevé du débat en promettant un changement dans les différents secteurs, car le Président Félix Tshisekedi est bel et bien déterminé à améliorer le social des Congolais.
Jackson Mutamba