En séjour à Mbandaka, L’acteur du film « Bakandja Isidore » a, exprimé une demande de reconnaissance nationale de mérite artistique pour son rôle majeur lors joué d’un dans cette œuvre cinématographique légendaire qui a marqué l’histoire du 7ème art en République Démocratique du Congo.
« J’ai besoin juste d’une reconnaissance de mon pays. Je profite également pour informer le Président de la République que je suis en vie. Contrairement à ce qui se dit sur moi, que j’étais déjà mort. En effet, je suis convaincu que mon Président va me lire. Je suis Joseph Eliya Mingambo, acteur du film Bakandja Isidore, réalisé à l’âge de 19 ans》, a-t-il déclaré lors d’un entretien à l’ACP.
Et d’ajouter: 《Ce qui me préoccupe, c’est qu’après avoir réalisé cette œuvre d’art, je n’ai reçu aucun soutien financier en guise de reconnaissance, ni de la part du gouvernement ni même de l’Église. Je viens donc plaider pour que le gouvernement pense à nous ».
Pour José Elya, il est anormal de subir cette injustice parce que son film a beaucoup contribué à l’éducation des jeunes et surtout aussi à la foi chrétienne. 《Sous d’autres cieux, si quelqu’un réalise une œuvre d’une telle envergure, il est récompensé. Même ici au Congo, certains acteurs ont été honorés, mais pour moi, c’est tout le contraire. C’est pourquoi je demande à être récompensé et à bénéficier d’un prix pour ce que j’ai accompli », a-t-il fait savoir.
L’acteur a également lancé un appel à l’artiste Fally Ipupa pour qu’il pense à lui, car un extrait de son film a été utilisé dans son album Droit chemin.
« Si Fally Ipupa pouvait reconnaître que, au-delà de ses talents, c’est aussi mon extrait qui a contribué au succès de son album Droit chemin, aujourd’hui considéré comme un grand musicien de notre pays et d’Afrique, je pense qu’en raison de ma présence dans son album, il pourrait faire quelque chose pour moi », a-t-il plaidé.
« Depuis que j’ai réclamé mes droits, personne ne pense à moi et je crains que les honneurs ne me soient réservés qu’après ma mort. Je souhaite bénéficier des fruits de mes œuvres tant que je suis encore vivant »,a-t-il conclu.
JD