Qui a consommé les crevettes de Boma a gouté ce met délicieux et appétissant, une fois assaisonné de poivre, de patate douce ainsi que d’autres condiments qui servent de cuisine. Ce plat des crevettes à la chair appréciée passionne les touristes dans les restaurants d’hôtel à Boma ou à Kinshasa.
Cependant, pour pêcher les crevettes, il faut un panier et quelques noix de palme. Le panier en liane doit être conçu et fabriqué de façon à ne permettre que les entrées des crevettes et empêcher leur sortie comme le fait un piège malin. Le serrage des morceaux de liane à l’intérieur du panier joue le rôle rusé du piège.
L’appât de ces crustacés à carapace, sont des noix de palme introduits au fonds du panier à trous transparents; comme ces noix de palme sont des fruits préférés dont se gavent les crevettes et autres poissons, chacune d’elles qui s’introduit dans le panier, actionne le piège qui la retient cernée dans les eaux peu profondes du fleuve; elles n’y sortiront guerre ou très peu.
Les poissons comme les crevettes foisonnent dans les marais de régions basses du fleuve, les zones d’eau stagnante, calme, loin de lit du fleuve à courant violant.
Sur la berge du fleuve Congo, il y a des étangs d’espèces végétales (les roseaux et autres plantes aquatiques) qui y poussent; ces endroits constituent l’habitat idéal des crevettes et poissons où ils mangent et pondent leurs œufs. Dans leur milieu physique et ambiant, ils mangent et se déplacent dans tous les sens dessus dessous, en haut en bas ou devant derrière.
Dans les parages (franges) du fleuve, il y a aussi des tas d’herbes flottantes ou coincées qui servent d’habitat aux poissons et crevettes; là aussi ils mangent et se produisent. Les pêcheurs plongent leurs paniers le soir dans les endroits précités dont les cordes restent attachées à des piquets comme repères.
Demain matin, les pécheurs retirent les paniers des eaux et les déposent dans les pirogues pour sortir les crevettes piégées devant les femmes commerçantes qui les amènent aux marchés de la ville ou à côté du vieux port, sous le baobab Stanley où il est fréquenté aussi un petit marché des crevettes, autres poissons, et de la viande de brousse apportées soit par les congolais soit les villageois Angolais de l’autre rive du fleuve Congo ; ces derniers retournent le soir en pirogue à leur rive gauche après la vente.
D’autre part, dans les filets mouvants dans l’eau, jetés par les pêcheurs, l’on risque l’enlisement des crevettes, des escargots et des tortues aquatiques en bonne quantité à consommer ou à vendre soit à Boma ou à Kinshasa. De plus, son cousin le homard qui est un grand crustacé marin au corps bleu marbré de jaune et à grosses pinces; leur pêche se fait par les filets jetés aux endroits où ils foisonnent dans la mer en Europe, par les pécheurs au bord des petits bateaux.
Un film documentaire à la télévision nous a montré les pêcheurs installés au bord des petits bateaux pour les retirer des eaux profondes ; ils doivent aussi serrer les grosses pinces par les cordes avant de les mettre dans les caisses en bois ou plastique bien emballées jusqu’au port ou autre lieu de vente en Europe ou ailleurs.
Après cette pêche; les crustacés sont transportés vivant dans lesdites caisses pour la vente ou l’exportation vers l’étranger. Pour la cuisson on coupe les grosses pinces pour les griller ou rôtir. C’est aussi un met à la chair appréciée qui passionne les consommateurs avertis.
Par ailleurs, ONG-Nature santé de Kinshasa nous recommande de manger les crevettes pour un régime alimentaire à privilégier étant donné que sa densité énergétique est faible comme celle de jambon, olive, avocat, thon.
ALEGBA NZUANGA Fabien
RDC