C’est la fin du suspense après près de deux mois d’attente. La Première ministre qui est venue dans l’idée de former sa propre équipe gouvernementale, s’est vue butée aux exigences des sociétaires de la famille politique du Chef de l’Etat. Le présidium de l’Union sacrée a refusé d’être sacrifié à l’autel des exigences de Suminwa qui ne voulait pas, entre autres, de leaders politiques dans son gouvernement. En même, il fallait se choisir des membres du gouvernement en tenant compte de la compétence, de la géopolitique avec les 26 provinces, du genre…
Réussir ces combinaisons en vue de constituer un gouvernement, n’était une mince affaire. Raison pour laquelle il était important d’y consacrer le temps nécessaire. Il fallait concilier donc la continuité et la rupture. Nul n’est besoin de rappeler que Sama Lukonde n’a pas démérité mais il s’imposait le besoin d’avoir un autre gouvernement pour donner une nouvelle image de ce deuxième quinquennat.
L’équipe gouvernementale publiée est le fruit de l’alliage de durs qui tenaient à tout prix à retrouver leurs fauteuils de ministre et la Première ministre qui tenait à imprimer sa vision à son équipe gouvernementale. On a dû couper la poire en deux.
Pendant ce temps, la justice se bat pour apporter toute la lumière sur le dossier sulfureux des lampadaires et des forages qui a engrangé des sommes colossales en termes de millions. C’est alors qu’intervient l’installation de nouveaux membres du gouvernement et l’organisation du séminaire sur l’action gouvernementale. Un exercice normal dans le fonctionnement des institutions quand un nouveau gouvernement entre en fonction.
Le bât blesse quand le secrétaire général du gouvernement révèle que plus de 16,5 millions USD à raison de. 41627 591 648 FC doivent être décaissés. Cette décision est mal comprise dans l’opinion par son impact sur les ressources publiques.
Les sorties de fonds du Trésor public créent, depuis un certain, des remous dans l’opinion nationale après de nombreux détournements de l’argent dont les auteurs continuent de courir la rue et se battent même pour réintégrer les institutions. Une sorte d’impunité qui aura caractérisé les sorties frauduleuses de l’argent du contribuable.
Certes, la nomination de Judith Suminwa, en tant que première femme Première ministre de la RDC, marque un tournant. Cette allocation financière soulève des interrogations sur la transparence et l’efficacité de la gestion des ressources dans un pays en proie à de multiples difficultés où la Cheffe du gouvernement a fait de la réduction du train de vie des institutions, sa priorité.
La Pros.