Réélu pour son second mandat après les scrutins du 20 décembre 2023, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo reste bien conscient des attentes des congolais pour leur confiance renouvelée en sa personne pour diriger la RD Congo. Cependant, les défis restent énormes et cette nouvelle année devrait s’imposer en action pour achever les chantiers des promesses en cours depuis son investiture au pouvoir.
A ce stade, la majorité des problèmes auxquels le pays fait face est bien connu. D’une part, plus rien ne semble rester opaque après l’organisation des états généraux dans plusieurs secteurs clés de développement pour diagnostiquer les failles et recueillir des pistes des solutions tel que dans le domaine des sports, de la communication et média, de la justice et tout récemment, des entreprises du Portefeuille convoquées par le Ministre Jean-Lucien Bussa.
D’autre part, les manifestations de revendications dans les secteurs éducatifs ainsi que des accords en attente d’exécution révèlent où l’Etat doit mettre la main afin de jouer pleinement son rôle.
Que ce soit pour le premier quinquennat qui, d’ailleurs, a donné lieu à son second par patience des congolais à voir les promesses du Chef de l’Etat se réaliser, la deuxième année du second mandat de Félix Tshisekedi devrait dominer en action et en achèvement des chantiers initiés mais en cours d’exécution.
L’œil vigilant et rigoureux de l’Etat s’impose !
D’après le bulletin de la structure le Congo n’est pas à ventre (CNPAV) « Kanyaka-Rushwa », plus de 1 milliards de dollars américains auraient échappé au Trésor public de janvier en juin 2024 suite aux détournements des finances publiques par les personnes égoïstes et fanfarons. Ces moyens qui pouvaient contribuer aux investissements pour des projets productifs de bien commun, se sont évaporés dans les poches de quelques individus, qui ne voient que leur ventre à nourrir. Ces organisations de lutte contre la corruption ainsi que les patrouilles de l’Inspection Générale des Finances (IGF) devraient d’avantage appliquer la rigueur de la Loi, ensemble avec le ministère de la Justice pour stopper cette criminalité financière au sein des institutions publiques. Surtout pour l’exécution du programme du développement local de 145 territoires en cours d’achèvement, les infrastructures sociales et économiques concernées ne doivent plus échapper au suivi minutieux du Gouvernement.
Quant à la vie chère et la souffrance du panier de la ménagère, l’inflation de laquelle découlent ces maux, les autorités ministérielles qui disent soutenir la vision du Chef de l’Etat doivent plus que jamais le démontrer à travers des réalisations visibles et tangibles, chacun dans son secteur.
La Pros.