Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, devient le véritable ‘’sanctuaire’’ qui regorge les plus d’églises de réveil. Dans presque chaque avenue, l’on retrouve des ‘’églisettes’’ qui se succèdent. Ce phénomène devient menaçant et la population décrie. A chaque heure de culte, tous les environs du périmètre où se trouve l’église sont mouvementés et vibrent, à coup sûr, sous le rythme de la mélodie de cantiques, au point de déranger et causer, du reste, le traumatisme à la population, au regard de la pollution sonore aggravée.
La multiplicité des églises fait ainsi référence à la présence de différentes dénominations et branches du christianisme, chacune ayant sa propre organisation, doctrine et ses pratiques.
Si pour certains, l’église est l’un des endroits qui ont pour rôle de former l’homme, tant sur le plan moral que spirituel, à Kinshasa, cela est loin d’être le cas dans la plupart de cas. Depuis quelques années, certaines personnes se servent de l’église et la considère comme solution à tout ce que l’homme peut connaitre comme difficulté.
L’église et/ou la spiritualité est considérée, pour beaucoup, comme une richesse, « car ça permet aux individus de trouver une communauté religieuse » qui correspond le mieux à leurs croyances ainsi qu’à leurs styles de vie. Cela favorise également la diversité théologique et encourage le libre choix de l’expression spirituelle.»
Beaucoup d’Eglises à Kinshasa ont été créées pour « répondre à l’inaptitude des églises mère ». D’autres, par contre, ont été créées, selon des observateurs, pour « exploiter la crédibilité des gens et se faire de l’argent ».
En somme, la perception de la multiplicité des églises dépend alors aux convictions et valeurs individuelles de chaque personne. Mais, l’Etat congolais, en tant que autorité, devrait règlementer et suivre à la lettre le processus de la création d’une église, en vue d’éviter ces désagréments.
Christine Mushota