Le souhait du professeur Florent Gabati est de voir jaillir un consensus entre Martin Fayulu et Denis Mukwege en vue d’une candidature unique de l’opposition. Une stratégie sure pour affronter le candidat de l’union sucrée, Félix Tshisekedi Tshilombo. Dans un plaidoyer publié dimanche 29 octobre à Kinshasa, cet enseignant d’université a insisté sur l’obligation qu’ont ces deux candidats de l’opposition à lever les options pour harmoniser leur agenda.
A l’en croire, face aux multiples gestes politico – judicaires de Félix Tshisekedi ‘’pour que l’électorat du Katanga fasse allégeance à lui’’, l’unification de l’opposition est plus qu’urgente et apparait comme une stratégie efficace dans la perspective d’une victoire face au président sortant, Félix Tshisekedi, aux échéances électorales qui s’annoncent en décembre 2023.
Pour arrêter donc la spirale négative installée par l’union sacrée qui détient jusqu’ici les arcanes du pouvoir, le professeur Florent Gabati exhorte ces deux candidats issus de l’opposition à ‘’ faire taire leur ego’’ et à avancer, le cas échéant, en ordre groupé pour donner lieu a une coalition Fayulu-Mukwege faisant suite a un éventuel consensus qui serait dégagé entre ces deux candidats et de laisser place à une candidature unique.
Au regard du temps imparti, la piste d’une rencontre entre Martin Fayulu et Denis Mukwege est privilégiée, pense ce professeur en affirmant que, les deux ont suffisamment la carrure dans la politique et leurs formations politiques sont implantées partout à travers le pays. Ces critères vont impacter dans le chef de la population pendant la campagne électorale qui s’ouvrira en Novembre, pense l’enseignant. Il profite cependant de cette occasion pour lancer un appel vibrant aux autres candidats de se ranger derrière ces deux candidats pour accroitre la chance de remporter cette fois-ci les élections.
Les discussions autour d’une candidature unique de l’opposition demeurent donc une nécessité pour éviter, d’une part, d’aller en ordre disperser qui ne fera que les affaires du camp adverse, et de l’autre part, pour éviter d’éparpiller des voix en vue de renouveler la classe politique actuelle majorité au parlement composée de membres de l’union sacrée de la nation, plateforme dirigée par Félix Tshisekedi.
Joël Kembongo