Au cours de l’événement centré sur le développement des médias qui s’est tenu vendredi 20 décembre dernier, dans la salle de spectacle du Palais du peuple, à Kinshasa, la Princesse Manda Mutombo à, devant une foule immense, elle a montrée le rôle des femmes des médias à l’heure de la guerre hybride, construisons la paix avec les femmes.
Ce panel qui s’était déroulé, avait pour sous thème à développer (le rôle des Cheffes traditionnelles et Princesses, en temps de crise, cas de l’Est du pays où les femmes et les enfants sont violés, tués et massacrés.
Ce panel rassemble des acteurs clés des associations des femmes y compris des femmes journalistes pour discuter et explorer les défis communicationnels dont la femme est actrice pour la paix.
L’objectif principal de ce panel est d éclairer les obstacles majeurs à la communication efficace sur la situation de l’Est du pays.
Favoriser des partenariats stratégiques pour relever ces défis de communication avec l’apport des femmes des médias, susciter des engagements concrets pour un avenir où la communication avec l’apport des femmes des médias renforcer le développement gage de la volonté du Chef de l’Etat Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A qui s’adresse cet événement ?
A la problématique de savoir celui a qui s’adresse cet événement, il est vrai de dire que les responsables des organisations de la société civile Africaine : ONGS Mouvements citoyens, organisations féminines Autochtones, le corps diplomatique, le partenaires au développement, les femmes venues des confessions religieuses, instituts de recherche, les jeunes Adolescents et bien d’autres.
Toutes les Personnes de Bonne volonté, proches de la cause des femmes touchées par la guerre, désireuses d’apporter leur soutien à ce projet ambitieux sont attendues.
Sur ce, le comité remercie la Princesse Manda Mutombo d’avoir fait attendre sa voix pour un modèle une stratégie communicationnelle efficace et inclusive avec les femmes des médias.
Ces femmes des médias font un travail exceptionnel pour accompagner le pays au maintien de la paix et de la sécurité sociale et ce forum milite dans la mise en œuvre de leurs objectifs qui visent à voter des lois et contrôler le gouvernement. ET aux journalistes de collecter, traiter et diffuser l’information pour permettre à la population d’être à jour de l’actualité politico -parlementaire notamment sur les plénières, les travaux en commission, les déclarations politiques, la communication du bureau etc.
C’est dans ce sens que le parlement des femmes des médias s’engage à la belle image des plumes de la presse.
Rappelons que dans les sociétés africaines particulièrement en République démocratique du Congo, les femmes dans les médias jouent un rôle majeur dans la collecte, traitement et diffusion des informations.
Jackson Mutamba
Allocution de la Princesse Nana Manda au 1er Panel des Femmes des Médias
- Honorable Président de l’Assemblée Nationale ;
- Honorable Président du Sénat ;
- Honorables Députés Nationaux et Sénateurs ;
- Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du
Gouvernement de la République;
- Excellences Messieurs les ambassadeurs et chefs des missions Diplomatiques accrédités en République Démocratique du Congo ;
- Honorables Députés Provinciaux ;
- Mesdames et Messieurs les Ministres Provinciaux ;
Madame la présidente de l’UCOFEM et monsieur le président de l’UNPC ;
- Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités respectifs;
- Distingués invités et participants ;
Chers compatriotes !
Avant de me pencher sur le sous-thème qui est soumis à notre appréciation, à savoir: « Le rôle des Cheffes traditionnelles et Princesses, en temps de crise, cas de l’Est du Pays, Notre Chère Rd-Congo, où les femmes et les enfants sont violés, tués et massacrés »,
Je tiens premièrement à remercier les organisatrices de cette rencontre pour la considération portée à notre modeste personne, en tant que Paneliste;
Je profite de l’occasion pour rendre un vibrant hommage à son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo
(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
Champion de la masculinité positive qui a placé la promotion de l’égalité du genre au centre de ses priorités ; lui, qui a honoré les femmes congolaises en nommant une femme Première ministre pour la toute première fois dans l’histoire de notre pays depuis notre indépendance;
Je tiens également à saluer la présence de toutes les femmes de valeur; tout en encourageant que de telles assises où on est appelés à cogiter sur les voies et moyens de faire sortir notre Beau Pays du gouffre de cette guerre hybride et par procuration nous imposée par des forces négatives, qui a fait des millions de morts, des femmes violées, des enfants massacrés et des handicapés de tous bords, ne doivent plus être rares, mais doivent être régulières et permanentes!
Que doit-être le rôle que des femmes étant des Cheffes traditionnelles et Princesses peuvent jouer, en ce temps de crise de guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo, Notre seule et unique Patrie ?!?!
La question vaut tout son pesant d’or et constitue une interpellation de tous les Chefs traditionnels, qu’ils soient hommes ou femmes, sur les lourdes responsabilités qui pèsent sur les épaules de chacun de nous, en ce qui concerne la défense des terres nous léguées comme héritage inaliénable par nos ancêtres et sur la protection de nos sujets qui sont par-dessus tout nos semblables et nos frères et sœurs !
Interpellation, pourquoi? Parce que d’après plusieurs observateurs, certains de nos chefs traditionnels ont failli à leurs devoirs sacrés face à cette guerre qui sévit dans l’Est de la Rd-Congo depuis plus de deux décennies !
Nombreux ont failli en ignorant qu’ils étaient les gardiens des traditions ancestrales qui faisaient d’eux le véritable relai entre les ancêtres qui ont rejoint les esprits qui veillent sur chaque communauté et nous les vivants qui avons le devoir de perpétuer les traditions ancestrales qui sont les racines dans lesquelles nous puisons la force nécessaire et les orientations nécessaires pour l’avenir de notre Pays!
Nous avons failli en versant dans la corruption et la haute trahison en servant la cause de l’ennemi, de l’agresseur de notre pays!
Cela veut dire que nous avons coupé le pont avec les valeurs ancestrales authentiques desquelles nous devons tirer la puissance nécessaire pour recouvrer notre véritable identité !
Le sous-thème valant tout son pesant d’or, il ne suffira pas seulement de clouer au pilori les chefs traditionnels hommes; mais il est aussi impérieux de définir le rôle que doivent jouer les Cheffes traditionnelles et Princesses dans toute crise qui secoue leur communauté, comme dans ce cas de la tragédie vécue dans l’Est de Notre Cher et Beau Pays la République Démocratique du Congo!
S’interroger sur le rôle des Cheffes traditionnelles et Princesses dans les crises récurrentes de notre Pays, ce n’est pas seulement pour faire voir que les femmes étaient mises à l’écart dans la résolution des conflits, mais c’est aussi pour permettre aux ignorants de savoir que la femme, en tant que Cheffe traditionnelle et Princesse, est doté de beaucoup de capacités et de compétences!
Surtout que son pouvoir émane des ancêtres au même pied que les chefs traditionnels hommes!
Il sied de nous rappeler ici que si les grands royaumes ont existé et existent aujourd’hui, dans leur grandeur, c’est parce qu’il y a eu une Femme (Reine) qui a donné naissance aux fils et aux filles, princes et princesses, qui par le souhait des ancêtres et des esprits sont montés sur les trônes afin de pérenniser la royauté !
Nous ne sommes plus à l’heure de sous-estimer le rôle crucial et capital que peuvent jouer les Cheffes traditionnelles et Princesses en temps de crise; surtout en tant que Femmes et mères, elles savent et sauraient compatir avec les femmes et les enfants violés dans l’Est du Pays.
Quand la sagesse dit: « Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation! », on n’a pas tort de le dire sans oublier que c’est à la femme qu’incombe l’éducation des enfants qui sont les futurs citoyens dont aura besoin le Pays, après leur complète instruction !
La femme, c’est le socle de la nation.
Étant Cheffe traditionnelle, elle a le devoir de veiller sur ses sujets qui sont ses semblables. Étant Princesse, elle a les atouts de rassembleur.
C’est-à-dire elle incarne le sens élevé du dialogue social permanent et fructueux!
Étant Femme, elle est capable de prendre langue avec les délinquants déguisés en violeurs et en massacreurs. Par son sens aigu de la compréhension de l’être humain qu’elle a eu à porter durant plus ou moins 9 mois dans son sein!
La femme, non seulement en tant que Cheffe traditionnelle et Princesse, est capable de beaucoup de choses positives, quand elle est bien motivée et bien encadrée !
Cette capacité que possède les femmes de pouvoir mettre fin aux guerres injustes nous est même décrite dans la Sainte-Bible qui présente une forte analogie avec nos valeurs traditionnelles ancestrales !
Je suis fière de parler aujourd’hui de Ndona KIMPA VITA , cette femme du royaume Kongo qui mit hors d’état de nuire les envahisseurs blancs en rassemblant ses contemporains qui étaient divisés par les oppresseurs.
Des cas sont légions. En tant que Cheffe traditionnelle et Princesse, j’exhorte mes consœurs et mes confrères à nous engager, sans discrimination aucune, dans la quête d’une solution définitive à cette crise qui continue à endeuiller des familles dans l’Est. Ayons le courage de dialoguer avec les jeunes désœuvrés qui se laissent corrompre pour être transformés en assassins et criminels de leurs propres sœurs et mères pour le compte de l’envahisseur étranger qui ne vise que les intérêts de son pays d’origine !
Moi, votre princesse j’ai sillonnée 7 provinces (Sankuru, Ituri, Kongo-Central, Tanganyika, Haut-Lomami, Kasaï-Oriental et Lualaba) pour rappeler les femmes congolaises d’être les artisans de la paix pour éviter les conflits, en accompagnant le Mouvement AWLN, sous le haut patronage de l’ONU-FEMMES RDC.
Voici ma suggestion pour lutter contre le viol et le massacre à l’Est de notre pays: le gouvernement congolais doit combattre les narcotrafiquants qui distillent ce poison qui est la drogue.
La dépendance est très forte en RDC et surtout à l’Est de notre pays.
Ceux qui tombent dedans même sans se rendre compte, finissent par poser des actes criminels pour payer leur drogue.
Ils souffrent de la PARANOÏA et de l’HALLUCINATION.
L’état congolais doit mettre un budget colossal pour combattre ce fléau (groupes armés et Kuluna).
Les troubles d’ordre psychologique, d’hallucinations, des désordres mentaux sont les effets néfastes de la drogue… Certains ne sont mêmes pas conscients de ce qu’ils font, ils pourraient tuer quelqu’un sans le savoir.
Il faut des centres des désintoxications pour venir en aide aux toxicomanes.
Je ne peux clore mon propos sans vous révélez que c’est la femme qui est véritablement l’arbre au milieu du village.
Que vive la république démocratique du Congo !
Que vive le parlement des femmes des médias pour le développement !
Que vive les cheffes traditionnelles et princesses !!
Je dis et je vous remercie !
