Deux semaines après sa descente à Kisangani dans le cadre de la campagne nationale de contrôle de conformité du travail, le Ministre de l’Emploi et Travail, Ferdinand Massamba Wa Massamba, voit déjà les premiers résultats concrets de son action.
Lors de sa visite du chantier de l’entreprise SAFRIMEX, spécialisée dans la construction des infrastructures publiques, le ministre avait constaté de graves manquements aux lois du travail : absence de contrats, non-respect du SMIG et conditions précaires pour les travailleurs.
“Je ne suis pas content de ce que je viens de constater ici. Je laisse mon conseiller et l’inspection provinciale du travail pour que vous vous conformiez, sinon je fermerai cette entreprise”, avait déclaré sur place le ministre Ferdinand MASSAMBA, visiblement déterminé à faire respecter la législation nationale.
Fidèle à ses engagements, le ministre avait laissé sur place une équipe d’inspection conduite par son conseiller technique, Ernest HANS, afin de veiller à la régularisation de la situation.
Les travailleurs de SAFRIMEX désormais rémunérés au taux du SMIG
Ce mercredi 15 octobre, les efforts du ministère ont porté leurs fruits : les agents de SAFRIMEX perçoivent désormais un salaire de 14 500 FC, conformément au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), contre 10 500 FC auparavant.
“Nous remercions vivement le ministre qui est venu voir nos conditions. Aujourd’hui, nous rentrons dans nos droits en recevant nos paiements à 14 500 FC comme le prévoit le SMIG”, a témoigné un travailleur, soulagé et reconnaissant.
Dans la province de la Tshopo, cette régularisation est accueillie avec enthousiasme. Plus de 200 familles verront désormais leurs conditions de vie s’améliorer grâce à cette mesure d’équité salariale.
Une action qui traduit la vision du Chef de l’État
Le ministre de l’Emploi et Travail Ferdinand Massamba Wa Massamba inscrit cette action dans la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et dans la dynamique impulsée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à savoir : garantir à chaque Congolais un emploi digne et un revenu juste.
“Le travail décent n’est pas une option, c’est un droit. Nous veillerons à ce qu’il soit respecté partout en République Démocratique du Congo”, a rappelé le ministre lors de son point de presse à Kisangani.
Dynamique nationale de conformité
Cette action à Kisangani s’inscrit dans une vaste campagne nationale de contrôle de conformité du travail dans les entreprises, lancée par le ministère. L’objectif est clair : assainir le marché du travail congolais, protéger les travailleurs et renforcer la confiance entre employeurs et employés.
La Pros.
