Le sénateur, écrivain et Président du Conseil d’administration du CADICEC, Didier Mumengi, a annoncé vendredi 25 août 2023, à la salle Père Boka du CEPAS, la tenue de la deuxième conférence de ‘‘L’Académique du bon sens’’ pour le 17 octobre 2023. C’était à l’occasion de la sortie officielle de l’Académie du bon sens.
L’Académie du bon sens, est une école d’initiation pratique à la citoyenneté agile et éthique, au service de l’intelligence sociétale congolaise.
«Nous allons commencer le 17 octobre 2023, avec ces questions majeures, ces questions fondamentales : Qui sommes-nous ? Pourquoi nous nous appelons ‘’bantou’’ ? Ils viennent d’où ces bantous ? Quel était notre premier ancêtre, de qui nous tenons ce nom bantou ? Comment faire la démonstration que la traite négrière et la colonisation sont les incidents de l’histoire qui ont quelque part vidé le sens humain de l’homme congolais et que maintenant nous devons prendre la résolution de la restaurer, de la réhabilité. Parce que, le 30 juin 1960, nous ne sommes pas donné l’importunité de nous arrêter et de purger tout ce que la traite négrière et de la colonisation ont placé dans nos profondeurs, ont paralysé nos virtualités créatrices », fait savoir Didier Mumengi.
Pour lui, chaque séance formative ou sensibilisatrice de l’académie du bon sens, requiert une inscription préalable et se saisit d’une problématique sociétale précise pour expérimenter d’abord, une technique ad hoc de résolution pratique et holistique de tous les problèmes du secteur et ensuite, les principes d’éthique ainsi que les règles de déontologie y relatifs. Selon lui, l’académie du bon sens va tenir des séances sur les moustiques et la malaria qui deviennent des maladies endémiques dont la solution n’est peut être pas d’acheter des insecticides et des moustiquaires, mais de proposer des actions simples. «Les moustiques sont des témoins de la saleté qui nous environnent, les moustiques nous disent en nous piquant, attention vous êtes sales, votre rue est sale. D’où, il est important de trouver une solution », fait-il noter.
Il sied de rappeler que, l’académie du bon sens en un mot, se donne pour ambition de promouvoir le retour à une meilleure normalité et de travailler à l’essor d’une réelle intelligente décisionnelle collective, au travers ses axes d’actions : sensibiliser, initier et former les jeunes-acteurs de demain, mais aussi les acteurs publics d’aujourd’hui à un agir éthique, civique et patriotique dans toutes les situations ; proposer des formations pratiques en intelligence décisionnelle pour améliorer la capacité de résolution de problèmes des acteurs publics : transformer les volontés citoyennes, les mandats et les engagements publics ainsi que toute responsabilité d’Etat en dynamiques décisionnelles précises, rapides, réalisables et chaque fois salutaires ; exhorter et aider les partis ou regroupements politiques à se doter impérativement d’un code de militantisme cognitif, scientifique et civique ainsi que d’un guide de conduite citoyenne vertueuse des militants ; sensibiliser les administrations publiques – de la rue au sommet de l’Etat, les entreprises privées et les organisations associatives à la nécessité de se prémunir d’une charte de comportement agile et éthique au travail et sensibiliser l’Etat et l’aide à soumettre le monde du travail public, privé et associatif à l’impératif de la responsabilité des organisations.
Hénoc Akano