Chaque 22 mai, le monde entier célèbre la Journée mondiale de la biodiversité. Cette journée trouve son origine dans la signature de la Convention sur la diversité biologique (CDB) à Nairobi en 1992.
Pour cette édition 2024, le thème de la Journée internationale de la diversité biologique : ‘’Faites partie du Plan » est un appel à l’action pour toutes les parties prenantes afin d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité en soutenant la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, également appelé Plan pour la biodiversité.
La Caritas Congo Asbl, conformément à l’exhortation apostolique du Saint Père Pape François « LAUDATE DEUM » sur la crise climatique, développe des projets de réhabilitation des terres dégradées et de lutte contre la déforestation dans le but d’améliorer la gestion et la préservation de la biodiversité.
Grâce à son Projet d’Appui aux Communautés Dépendantes de la Forêt en RDC – PACDF/DGM, financé par la Banque mondiale et le Fonds National REDD, environ 400 000 peuples autochtones et communautés locales dans 19 territoires en RDC, ont bénéficié des activités de développement liées aux projets de gestion durable des forêts en lien avec la conservation de la biodiversité, tels que le reboisement, l’apiculture, l’élevage, la pisciculture etc.
Tout cela dans le but de la conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles en passant par la maitrise de la connaissance de la biodiversité, la restauration des aires protégées, la sensibilisation des communautés utilisatrices de ces ressources, l’aménagement des sources d’eau, etc.
Dans le cadre du programme d’Agriculture durable et une meilleure protection des forêts tropicales en RDC, les communautés dans les territoires de Kalehe/Sud-Kivu et Kaïlo/Maniema ont été formées pour assurer un reboisement autour des espaces forestières dégradées afin de revaloriser une parcelle déperissante, dont les fonctions écologiques ont été altérées.
Le rapport d’évaluation à mi-parcours de ce projet parvenu à caritasdev.cd, renseigne que le pourcentage de familles qui ont été renforcées en capacités sur la protection et la conservation des forêts est passé de 46,80% à 88,56% (pratiques de conservation : consommation d’énergie respectueuse de l’environnement, pratiques agroforestières, pas de chasse aux animaux sauvages ou aux arbres).
Le nombre de membres des ménages de la concession forestière des communautés locales (CFCL) ayant adopté l’agroforesterie est passée de 1,7% à 34%. Le nombre de ménages dans les (CFCL) pratiquant des techniques agricoles durables et innovantes avec un impact minimal sur la déforestation est passé de 1,7 % à 38 %. Le pourcentage de ménages utilisant des foyers améliorés et faisant état d’une réduction de la pollution intérieure est passé de 1,7 % à 59 %.
Par ailleurs, le projet Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l’accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égale RECAPTER en matière de préservation de la biodiversité conduira une étude de base sur les espèces menacées/ en voie de disparition via la Faculté d’agronomie de l’Université de Lubumbashi, outre les actions de reboisement avec des espèces ligneuses locales.
PM/Caritasdev.cd