*Eve Bazaiba Masudi, Ministre d’Etat et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, a ouvert le mercredi 27 Septembre dernier, à Béatrice Hôtel, les travaux de la première réunion du Comité de Pilotage du Programme de Gestion Durable des Forêts(PGDF). Il s’agit d’un programme qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative pour la forêt de l’Afrique Centrale (CAFI) et vise la mobilisation de la finance climatique pour le développement durable des pays ciblés à travers la mise en place du Fonds National REED+ ( FONAREDD) destiné entre autre à la mise en œuvre du plan d’investissement REDD+ dont celui de la RDC adopté par le gouvernement sur une période de 5 ans.
Cette première session a eu pour objectif de présenter le PGDF et ses avancées, valider le programme de travail et le budget annuel, présenter le plan de passation de marché et du manuel des procédures opérationnelles.
Dans son mot d’ouverture de cette première session du Comité de pilotage, la Ministre d’Etat Eve Bazaiba Masudi a présenté le PGDF comme un outil d’amélioration de la gouvernance de la gestion forestière et pour concrétiser ce paradigme qui confirme le positionnement de la RDC en tant que pays solution à la crise climatique.
Il convient de noter que ce programme revêt une importance capitale pour le pays et pour l’avenir du secteur forestier. Car les forêts de la RDC qui représentent 60% de forêts du Bassin du Congo et un grand puits carbone pour l’atténuation des effets aux changements climatiques, sont en proie à la déforestation suite à l’agriculture non durable, à l’exploitation artisanale et au déboisement pour satisfaire les besoins énergétiques des populations.
A en croire la Directrice de l’Agence Française de Développement, (AFD), Safia Ibrahim, l’AFD a pour mission d’apporter un financement pour l’atteinte des objectifs finaux. Ainsi le PGDF traduit la réalisation des engagements du pays dans le cadre de deux lettres d’intention signées avec CAFI et porte toutes les réformes du secteur forêt, propose en outre des outils et des actions pouvant directement influencer les facteurs de déforestation qui amélioreront la gouvernance de ce secteur à l’instar de la politique forestière de la RDC.
Trois recommandations ont été formulées au terme de cette première réunion du COPIL en vue d’assurer une bonne cohérence entre les différentes activités du programme et les interventions des partenaires techniques et financiers.
Occasion pour la Ministre d’Etat et Présidente de ce Comité pilote, d’exhorter l’ensemble des parties prenantes à s’ouvrir pour une franche collaboration dans la mise en œuvre du PGDF tout en invitant l’Unité de Gestion du Projet à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations issues de cette première session.
Peter Ngoyi