L’Université Catholique du Congo a accueilli les derniers travaux du colloque organisé par l’Association des Universités et Instituts Supérieurs Catholiques au Congo (ASUNICACO), ce week-end 04 mai 2024, sur son campus de Limete. Pour la clôture de cette activité qui s’est déroulée du 02 au 04 mai, plusieurs conférences se sont déroulées autour de l’apport de l’Enseignement supérieur catholique sur le développement humain intégral.
Un panel a porté sur les défis rencontrés par les nouveaux diplômés pour attraper un travail. Cette question qui prend en compte des facteurs humains et économiques a permis aux participants de prendre conscience des défis et enjeux auxquels le système éducatif congolais doit faire face.
La cérémonie de clôture de ce tout premier colloque organisé par l’ASUNICACO, a réuni les autorités de la Cenco et celles des universités catholiques à travers le pays, professeurs et étudiants autour de nombreuses thématiques touchant au développement humain intégral.
Parmi ces thématiques, le Professeur Abbé Justin Kamono, a exploité le thème « Institut supérieur Catholique de la République Démocratique du Congo et éducation à l’employabilité. Problématiques, enjeux et défis ».
Pour lui, en République Démocratique du Congo, les écoles, instituts supérieurs et les universités sont devenus des fabricants d’un nombre incalculable de chômeur au fil des ans. Ce constat a conduit les réflexions du professeur Kamono sur le rôle de l’éducation dans la croissance économique dans une société et dans le développement humain.
Le professeur Abbé Justin Kamono, a brandi le fait que des statistiques ont révélé que près de 75 millions de jeunes étaient sans emploi en 2012 et ce chiffre a augmenté jusqu’à 40 million de plus en 2017. Ces statistiques ont encore augmenté au fil des ans et cela se justifie par le fait qu’il est difficile pour les jeunes de passer de l’école à l’emploi.
Dans ce colloque, le Professeur Kamono a noté la responsabilité des universités et institutions catholiques, leur responsabilité de revoir le système éducatif, mettre en place de nouveaux outils didactiques pour approfondir les connaissances des étudiants. Les universités doivent être cette passerelle, ce tremplin entre l’école et l’emploi pour aider à faire disparaître ce fléau.
De nombreuses propositions ont été formulées par les professeurs et par l’assemblée car le chômage fragilise de façon considérable l’économie du pays et apporte un déséquilibre dans la société.
Bénie Mbondo