La commission Electorale Nationale Indépendante a à travers son Président Denis Kadima Kazadi rendu public un communiqué précisant la date des élections des gouverneurs Vice Gouverneurs et sénateurs qui auront lieu au cours d’une journée sur l’étendue du territoire national le 29 avril prochain . Plusieurs défis et difficultés sont à observer dans la province du Sankuru.
La province du Sankuru alors 25 députés siégeant depuis la validation par la cour d’appel qui avait alors invalidé plus au moins 8 députés dont certains viennent d’être réintégrés après la décision du conseil d’État, dans une déclaration devenue repaire en matière judiciaire, le procureur général près la cour de cassation a haussé le ton pour avertir a quiconque envisagerait ou aurait un avis lucre a tendance à ternir l’image de la justice congolaise pour prendre le risque de corrompre les électeurs aura un châtiment d’exemples qui servira des modèles au pays dans les jours à venir, que retenir de ces élections au Sankuru ?
Des hauts cadres de la province qui ne sont pas moindre quant aux parcours de chacun, différemment en 2006 ou la province a été gérée par leurs prédécesseurs dont jusqu’à présent l’opinion ne cesse de remettre en question leur niveau d’instruction compte tenu d’une gestion opaque de la région.
Cette fois-ci se sont des jeunes en pleine énergie dont l’opinion estime qu’ils ont assez de chance de revenir au pouvoir dans le prochain quinquennat.
Par ailleurs, un obstacle qui fait résonner aux oreilles, dans l’opinion quotidienne c’est à la fois corruption morale et financière , ce dilemme qui se présente est le fruit de l’influence des chefs de regroupements et partis politiques . Les élus des élus face à une question de la redevabilité et responsabilité , quant à la question de redevabilité les chefs de regroupements et partis politiques veulent leurs imposer à opter pour un choix qu’ils jugeraient de fois moins nécessaire nonobstant ils ont alors un compte a rendre à ceux qui leurs ont donné la confiance. Confrontés à ces deux difficultés susmentionnées, les députés se sentent pardus dans le “Isme et dogme” et peuvent même lâcher prise.
C’est ici donc le lieu, d’interpeller les consciences de chaque élu de la province. Chers honorables ne cédez donc point aux injonctions et aux ultimatums de ceux qui veulent à tout prix être appelés parrains politiques à cause de leurs propres intérêts et non ceux de la population. Nous précisons alors que vous serez seuls face a la question de responsabilité qui vous attend dans moins de 5 ans faites un bon choix pour sauver la province. Que le tintamarre de vautour ne vous décourage pas , pas à eux de décider sur ce que sera la destinée de la province. Ce là revient l’idée de rappeler cette phrase du célèbre historien congolais Jean Richard Kambayi Bwatsha qui disait : “ l’histoire ce n’est pas ce qu’on t’a enseigné mais plutôt ce que tu vas faire de ce qu’on t’a enseigné ton histoire propre ”. Le Sankuru a été mal géré depuis une dizaine d’années, que les erreurs du passé vous servent des repaires pour un décollage modèle.
Le Sankuru mérite mieux , ne faites pas attention aux jeux de cons qui en profitent de la situation pour ainsi faire des réseaux sociaux une arme d’insultes au quotidien, pour ce là, vous n’avez que deux choix devant vous :
Élire un gouverneur pour le 5 ans de misère et plonger la région dans le chao comme d’habitude ou s’en servir des erreurs du passé pour un choix irréprochable, dans tous les deux il y a des inconvénients et avantages qui vous attendent dans moins de 5 ans accepter qu’on vous sanctionne comme certains viennent d’être sanctionnés lors de ces élections précédentes ou carrément aider la population a croire qu’on peut encore vous faire confiance.
Albert Yemba
Analyste et Chercheur en communication politique