Une artiste professionnelle en spectacle axée sur la protection du Bassin du Congo
‘‘La Culture au service de la protection du patrimoine naturel du Bassin du Congo’’. C’est le thème d’un grand conclave qui sera organisée du 22 au 24 avril à Kinshasa, la capitale et du 29 au 30 avril à Kisangani, dans la province de la Tshopo en République Démocratique du Congo. Dans un communiqué, l’Ong ‘‘Kongo River’’ qui s’occupe de l’aspect culturel dans l’organisation, invite les artistes et les opérateurs culturels congolais d’y participer afin d’échanger avec leurs pairs africains et de contribuer et d’intégrer la dimension culturelle dans la protection et préservation du Bassin du Congo.
Il sera question pour les professionnels des arts et de la culture d’échanger sur la thématique choisie et élaborer un cahier des charges constitué d’idées de projet culturel orientés dans le sens de la prise en compte de la culture comme vecteur de sensibilisation à la sauvegarde des écosystèmes et à faire adopter aux populations du Bassin du Congo un comportement éco-responsable.
Les artistes intéressés peuvent consulter le site : https://conclave.kongoriver.org/appel-a-contrubition pour s’enregistrer.
«La culture au service de la protection du patrimoine naturel dans le bassin du Congo est le thème principal du conclave. En se basant sur la thématique retenue, la composante culturelle a pour mission et finalité de communiquer la valeur des arts et pratiques traditionnels, soulignant les liens culturels entre les communautés du Bassin du Congo. Ces assises constituent également une occasion de réfléchir et d’offrir une plateforme aux opérateurs culturels et artistes locaux pour ajouter leur voix, leurs réflexions, et leurs contributions aux travaux et aux objectifs du conclave», indiquent les sources officielles.
D’autres sous-thèmes seront également développés dans la composante culturelle au cours du conclave qui réunira les professionnels des arts et de la culture de cinq pays –ciblés de l’Afrique, à savoir : la RDC, la République du Congo, le Gabon, le Cameroun et la Guinée –Equatoriale.
Selon le communiqué, les sous-thématiques sont, entre autres : ‘‘culture et éducation communautaire ; ‘‘ de l’approche thématique et méthodologique d’une démarche culturelle pour la protection de l’environnement’’ ; ‘‘l’eau et la forêt sources et matériaux d’inspiration pour des productions culturelles et artistiques’’ ; ‘‘la culture comme vecteur de sensibilisation à la protection de l’environnement et au développement durable des populations riveraines’’ ; ‘‘l’impact de la dégradation de l’environnement sur la culture, les traditions locales et patrimoines, opportunité de synergies culturelles régionales pour la protection de la biodiversité du bassin du Congo ; l’utilisation de l’art, les connaissances et pratiques culturelles pour contribuer aux efforts de la protection et de la conservation de l’environnement’’.
Ce forum va permettre aux experts ainsi qu’aux parties prenantes de se mettre en réseau au-delà des frontières, de partager les meilleures pratiques et de promouvoir des solutions locales aux problèmes locaux.
Des projets artistiques sur l’environnement attendus
Il sied de noter que le Conclave Régional du Bassin du Congo est un projet de l’Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa qui concerne cinq pays du continent, à savoir : la RDC, le Congo-Brazzaville, le Gabon, Cameroun et Guinée Equatoriale.
Cette année, il sera organisé autour de la Journée de la Terre qui est célébrée le 22 avril de chaque année avec comme but principal de sensibiliser des personnes et des organisations à diminuer leur impact sur l’environnement et aussi d’installer des réflexes simples et nécessaires vers plus de sobriété et de durabilité.
Ce conclave constitue un forum qui vise à permettre aux experts ainsi qu’aux parties prenantes de se mettre en réseau au-delà des frontières, de partager les meilleures pratiques et de promouvoir des solutions locales aux problèmes locaux.
Au niveau régional, les participants sont appelés à concevoir et proposer des projets qui seront financés par le gouvernement américain qui investit dans les populations du bassin du Congo. L’objectif est de pouvoir partager les expériences, construire des réseaux capables d’appuyer les efforts et de soutenir des projets des artistes et culturels visant à la protection de la biodiversité de cette région.
Jordache Diala