A une semaine de la tenue du scrutin, la campagne électorale a atteint sa vitesse de croisière et les candidats à la présidentielle cherchent à convaincre davantage les potentiels électeurs. Martin Fayulu, candidat N°21, l’un parmi les ténors de l’opposition s’est dit satisfait quant au déroulement jusqu’ici de l’ensemble de sa campagne électorale. D’après lui, partout où il a fait escale, un climat de confiance se dégage entre lui et ses partisans. Intervenant en direct de Kinshasa sur France 24 au journal Afrique mardi 12 décembre, le leader de Lamuka a dissipé le doute sur un probable report des élections telles que certaines officines politiques tentent d’envisager.
Convaincu de sa tournée électorale, Martin Fayulu pense avoir, cette fois-ci, la clé de voûte pour espérer battre Félix Tshisekedi aux urnes. Car, cette campagne électorale telle qu’elle se déroule présage de bonnes choses pour lui.
«Ma campagne se déroule très bien au niveau de contact, la communion entre moi et le citoyen congolais. Et, vous avez vu les images non trafiquées, les images réelles. Il y a une communion parfaite. C’est une campagne animée, où j’explique à la population congolaise mon projet. Qu’est-ce que je ferai si je deviens président. Si les Congolais me renouvellent ce qu’ils ont fait en 2018 parce qu’ils m’ont élu massivement. S’ils me renouvellent cette confiance, je ferai une campagne, un projet bien décliné comme en 2018. Et je pose des questions, je donne la parole à mes concitoyens et ça se voit bien qu’ils ne m’ont pas oublié et surtout ce qui est intéressant, les enfants qui avaient 13 à 17 ans en 2018, aujourd’hui, ils sont majeurs, ils ont créé des associations Martin Fayulu et ça se passe très bien. Et je suis confiant que ça ira très bien le 20 décembre si jamais comme je le souhaite il y avait scrutins», a-t-il dit tout en excluant formellement la possibilité de recaler ces scrutins à une date ultérieure lui qui souhaite vivement la tenue de ceux-ci. Et de poursuivre que tout doit se faire comme le prévoit la Constitution en vertu de laquelle le calendrier électoral a été élaboré par la Ceni.
«Monsieur Kadima, le président de la Ceni, a dit que les élections auront bel et bien lieu le 20 décembre. Donc, nous attendons cette date. Nous nous battons pour les élections. Et, comme c’est prévu par la loi congolaise, il n’y a pas à reporter de quelques jours. J’ai demandé à Monsieur Kadima d’organiser les élections crédibles, c’est-à-dire, transparentes et impartiales. Il a reçu un 1 milliards de dollars pour organiser ces élections. Il a eu une organisation à lui, il a eu une organisation programmatique et il doit pouvoir les organiser. S’il ne les organise pas, il doit nous dire pourquoi. Il n’a pas un fichier fiable, pourquoi les matériels n’y sont pas là. Quand on lui avait dit qu’il fallait des discussions entre parties prenantes pour que tout le monde suivent l’évolution du processus, Monsieur Kadima a dit que non lui, il était spécialiste et aujourd’hui il s’avère qu’il n’a jamais été spécialiste des élections. C’est un spécialiste d’observation électorale envoyé ou choisit par Monsieur Tshisekedi pour frauder à son service», souligne Martin Fayulu sur un ton aussi ferme.
Joël Kembongo