Une semaine exactement, pour que les bleu et blanc reprennent le chemin de l’école après le suspense entretenu par un groupe de syndicalistes. Le 2 septembre prochain, les élèves vont reprendre en toute quiétude les cours. En effet, après les travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical à Bibwa, un accord a été trouvé.
15 jours d’intenses discussions pour que le gouvernement s’engage à appliquer une partie du dernier addendum du protocole d’accord en rapport avec l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants. Pour rassurer la délégation syndicale des professionnels de la craie, le gouvernement a dépêché sur les lieux, quatre de ses membres à savoir, Jean-Pierre Lihau de la Fonction publique, Raïssa Malu de l’Éducation nationale, Doudou Fwamba des Finances et Aimé Boji du Budget.
Cependant, au-delà de l’euphorie du gouvernement, la délégation des enseignants avoue qu’elle n’est pas totalement satisfaite quant à ses revendications. Ils comptent désormais sur la bonne foi du Président de la République, de l’autorité budgétaire et du gouvernement de la République.
Il est vrai de reconnaitre que c’est la première fois depuis l’investiture du gouvernement Suminwa, le 12 juin dernier, que ce dernier se trouve buté à cette grogne des enseignants. C’est de cette façon qu’il bénéficie de la clause de bonne foi. Ce sera le premier test de l’intersyndicale vis-à-vis de ce nouveau gouvernement dirigé par une dame.
Les enseignants savent qu’ils ont plusieurs tours dans leurs manches au cas où l’exécutif national ne se montrait pas sérieux. Dans trois mois, les élèves vont aller en vacances de Noël. Si les recommandations prises à Bibwa ne sont tenues, ce sera de nouvelles enchères avant la rentrée des classes. Dans ce cas, aucune excuse. Le gouvernement a donc intérêt à répondre favorablement aux engagements pris avec le banc syndical.
En attendant, la ministre en charge de l’Éducation, Raïssa Malu Dinanga a interdit la perception d’acompte des frais avant la rentrée scolaire et aucun élève ne peut être exclu pour raisons de son appartenance ethnique, raciale, religieuse ou pour raison de frais scolaires.
En outre, les inscriptions sont gratuites et doivent être faites aux dates fixées par le calendrier scolaire 2024-2025. Aucun test d’admission ne doit être organisé pour les nouveaux élèves et aucun frais de confirmation ou réinscription ne doit être exigé aux anciens élèves.
L’objectif du gouvernement est de rassurer les familles et les enseignants sur la détermination de ce gouvernement à maintenir la gratuité scolaire.
La Pros.