Depuis son lancement en 2002, le monde célèbre chaque le 15 février la Journée Mondiale de Cancer de l’Enfant. Elle vise à bien faire connaître la réalité des cancers pédiatriques, mais aussi promouvoir les actions de prévention, les soins et la recherche. Le cancer chez l’enfant est la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. Aujourd’hui, à l’occasion de cette journée spéciale, luttons ensemble contre le cancer de l’enfant.
L’objectif principal de cette journée est d’informer et de sensibiliser le grand public aux cancers de l’enfant ainsi que de récolter des dons pour la recherche sur les cancers de l’enfant. C’est une maladie qui met en danger la vie de nos enfants, environ 280 000 enfants âgés de 0 à 19 ans sont diagnostiqués avec un cancer chaque année. Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et, inversement, la plupart des cancers de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.
Causes
En effet, contrairement aux adultes, les enfants sont souvent « vierges » de la consommation de facteurs favorisant le développement de cancer chez l’adulte (alcool, tabac, mauvaise hygiène de vie…). Parmi les causes principales chez l’enfant nous citons : infections chroniques, comme l’infection à VIH, l’infection à virus d’Epstein-Barr et le paludisme, sont des facteurs de risque chez l’enfant, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
En outre, un cancer peut survenir à tout âge et toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Il débute par des modifications génétiques de quelques cellules qui se multiplient pour former une masse (ou tumeur). Cette tumeur peut se métastaser, c’est-à-dire provoquer l’apparition d’autres tumeurs ailleurs dans l’organisme, ce qui entraine des lésions et le décès en l’absence de traitement. A la différence des cancers de l’adulte, la grande majorité des cancers de l’enfant n’ont pas de cause connue. De nombreuses études ont été menées en vue de déterminer les causes des cancers de l’enfant, mais il est très rare que ceux-ci s-expliquent par des facteurs liés à l’environnement ou au mode de vie.
Pour éviter cela, il est donc important de vacciner les enfants contre l’hépatite B pour prévenir le cancer du foie et contre le papillomavirus humain pour prévenir le cancer du col de l’utérus et d’utiliser d’autres méthodes comme le dépistage précoce et le traitement des infections chroniques susceptibles de provoquer un cancer. Hormis ça, il faut éviter d’exposer les enfants à la fumée secondaire, limiter l’exposition des enfants au soleil et rayon ultra-violets, éviter que les enfants soient exposés à l’amiante. L’alimentation est primordiale comme outil de prévention.
Sur ceux, nous avons quelques organisations qui se mettent en tête de la solution de cette maladie qui détruit la vie de nos enfants. Entre autre l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Organisation Panaméricaine de l’Enfant qui ont pris des mesures qui vont mettre fin de cette maladie pendant quelques années dans le monde et pour avoir un taux élevé de guérison.
En 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé OMS en sigle, a lancé avec le soutien du St. Jude Children’s Research Hospital, l’initiative mondiale de lutte conte le cancer de l’enfant en vue de montrer la voie à suivre et d’apporter une aide technique aux gouvernements afin qu’ils renforcent et maintiennent des programmes de qualités pour combattre ce fléau. L’objectif est de parvenir à un taux de survie de 60% au moins pour tous les enfants atteints de cancer d’ici à 2030. Cela correspond presque au double du taux de la guérison actuel et permettra de sauver un million de vies supplémentaires au cours de la prochaine décennie.
Afin de renforcer la réponse du système de santé au cancer de l’enfant, l’Organisation Panaméricaine de l’Enfant (OPS) et le St. Jude Children’s Research Hospital collaborent avec les Ministères de la Santé, les oncologues pédiatriques et les fondations pour élaborer des plans nationaux de lutte contre le cancer de l’enfant dans le cadre de l’initiatives mondiale contre le cancer de l’enfant. Cette initiative vise à réduire les souffrances des enfants atteints de cancer et à atteindre un taux de survie au cancer d’au moins 60% d’ici à 2030.
Marlène Ngalula