C’est un pari réussi. Du 7 au 8 novembre dernier, le Forum sur la Gouvernance de l’internet pour l’Afrique Centrale s’est tenu, avec succès, à Kinshasa, capitale de la RD. Congo. Il a été placé sous le thème : Transition numérique dans un contexte de l’IA : tendances actuelles et opportunités pour l’Afrique centrale’’. L’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a joué un rôle considérable pour l’organisation réussie de cet évènement majeur qui a rassemblé des décideurs politiques, des chefs d’entreprise, des experts et des universitaires. A l’unisson, ils ont engagé des échanges approfondis et envisagé des mécanismes efficaces devant promouvoir la transformation numérique et le développement de l’Intelligence artificielle dans la région d’Afrique centrale. Dans son intervention, Christian Katende, Président du Collège de l’ARPTC, a exprimé son engagement ferme à œuvrer pour l’atteinte des objectifs du FGI-AC.
‘’Il me revient de constater qu’après ces deux longues journées d’échanges, de partage et de concertation, nous avons ensemble identifié les défis actuels de la régulation de l’IA, et les obstacles à la transition numérique dans le contexte de l’IA dans notre région de l’Afrique centrale. C’était ici une occasion de nous interpeler que nous devons rester à jour, développer et adapter nos stratégies pour répondre aux besoins technologiques futurs. Ce Forum nous a aussi permis de répondre aux questions qui entravaient nos efforts dans l’adoption et l’implémentation des technologies émergentes, et particulièrement l’IA. Il a été retenu que la rigidité et l’inadéquation de nos cadres réglementaires existants sont les principaux défis qui encombrent l’innovation et la transformation numérique dans le secteur des communications’’, a-t-il lancé, lors de son intervention, devant les participants. Cette occasion était indiquée pour solliciter l’implication des Etats africains et des partenaires dans l’élaboration des cadres règlementaires innovants, sous une approche de collaboration renforcée.
‘’Je sollicite à cet effet l’engagement de nos Etats membres de l’Afrique centrale et de nos partenaires ici présents à nous accompagner dans l’élaboration des cadres règlementaires innovants, suivant une approche collaborative, pour permettre la flexibilité et l’agilité dans la régulation, que nous considérons aujourd’hui comme un apport majeur dans le développement socioéconomique des Etats membres de l’Afrique Centrale’’, a insisté, plus loin, dans son discours de clôture, Christian Katende.
Le Forum sur Gouvernance de l’Internet pour l’Afrique Centrale (FGI-AC ou IGF-CA) est le cadre de concertation sous-régional qui aborde avec pertinence et audace les questions relatives à la gouvernance de l’internet et ses utilisations. C’est l’instance qui facilite les échanges entre diverses parties prenantes des politiques publiques liées à la gouvernance de l’internet : les gouvernements et les organisations intergouvernementales bien sûr, mais aussi les entreprises privées, la communauté technique, les universitaires et les organisations de la société civile. Le FGI-AC est la branche sous régionale du FGI monde qui coordonne, harmonise les FGI des pays membres.
La Pros.
DISCOURS DE CLOTURE DU FORUM SUR LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET POUR L’AFRIQUE CENTRALE, Edition 2024
Honorable Députés ;
Excellence Monsieur le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, ici représenté ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’UIT – Afrique centrale et
Madagascar ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’UIP ;
Monsieur le secrétariat Général de l’IGF Monde ;
Messieurs les Directeurs Généraux ;
Monsieur le Coordonnateur de l’IGF Afrique Centrale ;
Distingués Invités ;
Mesdames et Messieurs
Je voudrais présenter mes sincères remerciements à tous les experts de la Gouvernance de l’Internet de l’Afrique Centrale, et à toutes les parties prenantes de notre écosystème, pour avoir répondu massivement et participé activement durant ces deux jours du Forum de la Gouvernance sur l’Internet de l’Afrique centrale, Edition 2024, avec pour thème : « Transition numérique dans un contexte de l’IA : tendances actuelles et opportunités pour l’Afrique centrale ». Ceci témoigne de l’intérêt que nous portons tous pour la transformation numérique et le développement de l’IA pour notre région.
Je remercie également nos modérateurs et tous les intervenants à ce Forum, qui ont bien voulu se joindre à nous, en présentiel ou en virtuel, pour la qualité et la pertinence de leurs présentations, et leur volonté de partager avec nous leurs meilleures pratiques et expériences sur l’IA et sur la régulation de l’IA.
Je remercie enfin la coordination du FGI-AC, ainsi que toute l’équipe d’organisation de cet évènement, dans notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo. Votre mobilisation, vos efforts, et engagement dans la réussite de ce Forum sont reconnus, et garantissent un espoir dans la réussite des objectifs communs du FGI-AC.
Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,
Il me revient de constater qu’après ces deux longues journées d’échanges, de partage et de concertation, nous avons ensemble identifié les défis actuels de la régulation de l’IA, et les obstacles à la transition numérique dans le contexte de l’IA dans notre région de l’Afrique centrale. C’était ici une occasion de nous interpeler que nous devons rester à jour, développer et adapter nos stratégies pour répondre aux besoins technologiques futurs.
Ce Forum nous a aussi permis de répondre aux questions qui entravaient nos efforts dans l’adoption et l’implémentation des technologies émergentes, et particulièrement l’IA. Il a été retenu que la rigidité et l’inadéquation de nos cadres réglementaires existants sont les principaux défis qui encombrent l’innovation et la transformation numérique dans le secteur des communications.
Nous sommes arrivés à des conclusions et à des recommandations pertinentes qui nous permettront de mieux nous positionner à cette époque où les technologies se développent rapidement, qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, de la robotique, ou de l’internet des objets.
Il nous a été recommandé de parvenir premièrement à adapter nos cadres réglementaires en matière de gestion des données, pour avoir une IA proprement Africaine, ensuite d’élaborer les stratégies nationales sur le développement de l’IA. Nous avons retenu aussi que le volet « compétences » est essentiel et constitue le levier pour le développement de l’IA dans notre espace de l’Afrique centrale. De plus, l’aspect coût de la transition numérique dans le contexte de l’IA nous oblige à développer la coopération et les partenariats public-privé avec des entreprises puissantes, et aussi à procéder à des choix stratégiques pour l’affectation des ressources dans le cadre de recherche ciblée.
Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,
Je sollicite à cet effet l’engagement de nos Etats membres de l’Afrique centrale et de nos partenaires ici présents à nous accompagner dans l’élaboration des cadres règlementaires innovants, suivant une approche collaborative, pour permettre la flexibilité et l’agilité dans la régulation, que nous considérons aujourd’hui comme un apport majeur dans le développement socioéconomique des Etats membres de l’Afrique Centrale.
J’en appelle donc à la mobilisation de toute la Communauté de la Gouvernance de l’Internet de l’Afrique Centrale, à s’approprier des acquis de ce Forum.
Ainsi, je déclare clos, les travaux du Forum sur la Gouvernance de l’Internet pour l’Afrique Centrale.
Je vous remercie.