La plateforme présidentielle ne tient plus qu’au bout d’un fil. A 48 heures de l’élection du bureau définitif, on assiste à un rabattement des cartes qui tient compte beaucoup plus des intérêts des uns et des autres qu’à la loyauté. Le présidium ressemble ni plus ni moins à une coquille vide. Tout le monde veut y être. Pas question de céder.
Au total, 24 candidatures pour 7 postes ont été réceptionnées au niveau de la Commission chargée de réception et de traitement des dossiers. C’est donc le dernier virage. Seule la présidence et la première vice-présidence de l’Assemblée nationale ne posent pas problème. Le choix de Vital Kamerhe à l’issue des primaires de l’Union sacrée fait l’ombre d’aucune contestation. Tandis que la première vice-présidence est un poste qui revient à l’UDPS en tant que fer de lance de la majorité présidentielle.
Pour les postes restants, c’est le duel aux couteaux. Samedi 18 mai prochain, plus que 48 heures pour que la Centrale électorale départage les uns et les autres. Christophe Mboso refuse d’abdiquer face à Mbusa Nyamwisi pourtant tous deux membres de l’Union sacrée.
Entretemps, hier mercredi 15 mai, les députés ont signé une pétition exigeant la suspension temporaire immédiate du challenger de cet ancien ministre de Sama Lukonde en tant que Président du bureau d’âge. Il lui est reproché d’agir en conflit d’intérêt et d’avoir constitué illégalement la commission de traitement de candidatures sans passer par la plénière.
Les députés nationaux ont décidé de saisir le conseil d’État pour obtenir l’annulation de tous les actes administratifs illégaux posés par le président du bureau d’âge. C’est désormais la confusion totale dans la famille politique du Président de la République qui laisse malheureusement pourrir la situation. Mboso risque de sortir par la petite fenêtre, la queue entre les pattes s’il ne s’y prête pas gare.
Entre autre deux candidatures sont également enregistrées du côté de l’opposition pour le poste de rapporteur adjoint. Constant Mutamba, pour le compte de la Dypro, va affronter Dominique Munongo soutenue par le parti Ensemble de Moïse Katumbi. Geneviève Inagosi fera face à Caroline Bemba pour le poste de questeur adjoint.
Serge Bahati, fils biologique de Modeste Bahati, remplacé par un autre candidat membre de l’AFDC-A. Ainsi que Bimwala aligné pour le compte du regroupement de Fifi Masuka. Ce jeune actuellement membre du bureau d’âge a désisté au profit de la candidature de Geneviève Inagosi pour le poste de questeur adjoint. Sama Lukonde une force tranquille, attendrait la présidence du Sénat.
La Pros.