Dans la perspective de pérenniser le combat des femmes au sein de la société congolaise, l’Association des Femmes Congolaises pour le Développement Intégral (AFCDI) s’est réunie en assemblée générale ce jeudi 4 avril, dans l’enceinte du siège du parti politique cher à Gabriel Mokia.
Cette association œuvre pour la promotion, la liberté et la lutte contre la violence envers les femmes au sein de la société congolaise. Elle vise à contribuer efficacement au développement du pays et à soutenir le Chef de l’État, qui fait de l’égalité des genres son cheval de bataille.
L’AFCDI s’engage également à élever le statut de la femme congolaise en remédiant à certaines pratiques rétrogrades, afin de renforcer ses connaissances et de lui permettre de se positionner vis-à-vis des hommes.
Ses missions incluent la défense des valeurs fondamentales, la lutte contre toute forme de discrimination envers les femmes et l’éradication du complexe d’infériorité (peur, découragement) qui pèse sur elles. L’AFCDI s’adresse à des femmes dynamiques, courageuses et combattantes, dévouées au service de la nation.
Madame Marguerite Tutakamona Mulumba, Présidente de cette association, a déclaré lors de cette occasion : « Aujourd’hui, grâce à notre association, la femme ne sera plus perçue comme autrefois, à une époque où elle n’avait pas accès aux postes clés ni le droit de revendiquer ses intérêts, qui étaient souvent bafoués ».
Elle ajoute : « Nous aspirons à des femmes capables de revendiquer leurs droits, car un droit non réclamé se perd, et personne d’autre ne viendra défendre nos intérêts ». En soulignant que le Président de la République vient de donner un signal fort en faveur des femmes en nommant Madame Judith Tuluka Suminwa comme Cheffe du Gouvernement, elle encourage à ne plus reculer dans cette voie vers l’égalité et l’autonomisation.
« Que la femme soit dynamique, courageuse et déterminée à contribuer au succès de notre société. Qu’elle relève le défi du développement en changeant les mentalités, en s’impliquant dans la gestion des institutions et en respectant sa dignité féminine », a-t-elle conclu.
Michel Okaso