Après plusieurs mois de patience, les finalistes de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), qui ont passé les épreuves de l’examen d’Etat pourront connaitre leurs résultats. L’annonce a été faite par le ministre de tutelle, Tony Mwaba. C’est à travers un communiqué rendu public mardi 8 août que le patron de l’EPST a fait savoir : “…Ceci, après la séance de délibération prévue pour le mercredi 16 août 2023, étant entendu que les difficultés d’ordre technique et financier qui ont émaillé les différentes opérations des épreuves auront été surmontées”.
Il y a lieu de rappeler que les inspecteurs désignés pour la correction des copies d’examens avaient conditionné leur travail par le paiement de leurs primes. Le secrétaire général du Syndicat national des inspecteurs de l’enseignement du Congo, Henri-Christian Longenza, a déclaré, à cet effet, que le centre national de correction de l’examen d’Etat resterait fermé car le gouvernement n’a pas honoré ses promesses. Pour ce dernier, le gouvernement n’a pas payés ceux qui ont travaillé. A cela s’ajoutent des litiges des primes antérieures.
“Le gouvernement n’arrive pas à répondre aux exigences et aux revendications des inspecteurs. Depuis l’année passée jusqu’à ce jour, les gens qui ont travaillé ne sont toujours pas payés. Le gouvernement a des litiges de l’année passée et de cette année. Les primes traînent”, avait-il fait savoir.
Et de poursuivre que ceux qui ont corrigé “l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) ne sont pas payés depuis 2020. Depuis 2022, le gouvernement n’a pas non plus payé les agents qui ont corrigé le Test national de sélection, d’orientation scolaire et professionnelle ”.
Veiller à la stricte application de la gratuité
L’ouverture des assises sur la revue annuelle pour la résolution de la performance de l’année scolaire 2023-2024 par le ministre provincial de l’Education, Charles Mbutamuntu Lwanga, a promis de travailler sur la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire. Ces assises sont placées sous le thème : «Améliorer la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la durabilité».
«Nous allons continuer à consolider la gratuité de l’enseignement primaire, vision chère du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, matérialisée par le ministère de tutelle. Pour y arriver, il faut passer par la bonne gouvernance où chaque secteur éducatif est invité à mieux jouer son rôle», a-t-il expliqué.
Et de conclure : «Nous assurerons la supervision durant cette année scolaire qui sera entamée sous le signe de la tolérance zéro. Nous n’hésiterons pas à sanctionner les actes non conformes aux instructions officielles notamment, la gratuité de l’enseignement primaire dont aucun frais, sous aucun prétexte ne sera demandé dans les écoles publiques et conventionnées. Au niveau secondaire, nous allons nous battre pour que le frais soit maintenu».
Emma Muntu