En marge de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le bureau de l’UNESCO a organisé, mercredi 08 mai dernier à l’Hôtel Memling, une conférence axée sur « le journalisme face à la crise environnementale actuelle dans le monde : cas de la République démocratique du Congo ». À cette occasion, Sarah Mangaza a, au cours de son intervention, partagé son expérience sur le traitement de l’information environnementale où elle a sensibilisé les professionnels de média de tourner leur regard sur cette question cruciale.
D’entrée de jeu, lors de cette activité, les professionnels des médias ont souligné l’importance de la diffusion des informations liées à l’environnement. En outre, ils ont passé en revue quelques défis auxquels ils font face. « Le besoin est réel, les difficultés sont présentes cependant la volonté y est, la lutte est grande avant d’arriver à atteindre le prélude de cette guerre contre la pollution de la nature » déclare Madame Sarah Mangaza, journaliste à Environews, qui par son intervention n’a cessé d’insister sur l’importance de la protection de la nature.
Poursuivant son propos, elle a indiqué : « La question environnement reste encore non traité dans nos rédactions à cause de la rentabilité qu’à d’autres sujets comme la politique », a-t-elle souligné.
Sur la même lancée, elle a sensibilisé les journalistes à informer le public sur cette question cruciale. « L’argent ne produit pas du travail mais c’est le travail qui produit de l’argent c’est donc dans cette thématique que tous les journalistes sont appelés à travailler afin de produire un travail de qualité pour tout sujet donné et surtout dans le but d’avoir un environnement sain où il fait beau vivre, il faut un media qui pose très fort la voix de la RDC dans le domaine environnementale», a-t-elle renchéri.
De son côté le Représentant- pays de l’UNESCO en RDC n’a pas manqué à son tour de sensibiliser les professionnels des médias sur l’importance du traitement de l’information lié à l’environnement afin d’amener le monde à la conscience et à l’amour de cette nature dans laquelle nous sommes logés.
Par ailleurs, il convient de souligner qu’aujourd’hui avec ce qu’impose la terre, les nombres de catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, il est primordial d’avoir un regard tourné vers la question environnementale afin d’avoir de précautions adéquates sur la protection de l’environnement. Plus le journalisme environnemental est mis de côté moins notre devoir d’informateurs est réussi car la responsabilité d’informer la population incombe de ne pas laisser le monde être surpris par le danger à venir.
Grâce Bonebana