(Des athlètes congolais à l’attente de leur prime)
Bientôt, il fera deux semaines depuis que les athlètes congolais sont rentrés d’Accra, au Ghana, où ils ont pris part à la 13ème édition des Jeux Africains, sans qu’ils ne touchent leur prime de participation. Les différentes listes contenant leurs coordonnées bancaires sont toujours en compilation au niveau de la cellule administrative du Comité Olympique congolais (COC), a-t-on appris dimanche d’un communiqué de cette instance sportive.
«Le Comité Olympique Congolais porte à la connaissance des officiels et athlètes ayant fait partie de la délégation de la RDC aux Jeux Africains, que pour raison de fiabilisation du processus de paiement des primes par voie bancaire conformément aux instructions du gouvernement, la cellule administrative du COC tend vers la fin de la compilation des coordonnées bancaires ouvertes dans les livres de la Rawbank, à Kinshasa, pour transmission à qui de droit », a-t-on lu dans le communiqué.
Le COC rassure que toutes les listes seront bientôt transmises au ministère des Sports pour dispositions utiles. Des listes reprenant même des athlètes résidant à l’étranger avec des banques identifiées par eux-mêmes, selon leur pays de résidence respective. Le paiement devait donc se faire au plus vite que possible.
«Un travail de compilation des coordonnées qui n’a fait que trop duré, d’autant plus qu’il a commencé avant les jeux, il s’est poursuivi pendant les jeux, et nous voici vers la deuxième semaine après les jeux toujours sans suite », a réagi sous l’anonymat un athlète devenu visiblement impatient.
Pour rappel, au retour au pays, le lundi 25 mars, la délégation des athlètes congolais a été abandonnée, au village de la Francophonie, au stade Tata Raphaël, à Kinshasa. Arrivée à de 2h00’ du matin, la délégation devait patienter jusqu’à 7h00’, où quelqu’un devait passer avec les frais de transport pour les libérer. Mais dommage, ils vont y rester toute la journée sans rien à manger, ni à boire.
Et comme si cela ne suffisait pas, vers 15h00’, étant donné que la situation ne faisait que s’empirer, les athlètes sont sortis du village de la Francophonie jusqu’au boulevard Sendwe, où ils avaient barricadé le passage, brulant les pneus, pour réclamer leur prime ou rien. C’est un peu tard dans la soirée qu’ils seront calmés avec un petit rien comme frais de transport, en attendant leur prime.
EG