Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu, à la Cité de l’Union Africaine, samedi 21 décembre 2024, une forte délégation composée de Députés Nationaux, Sénateurs, membres du Gouvernement ainsi que des Chefs des Regroupements politiques de l’Union Sacrée.
A cette occasion, le Chef de l’Etat a procédé à une restitution de dernières démarches entreprises dans le cadre du Processus de Luanda, insistant auprès des élus du peuple sur l’obligation de se mettre au travail pour le bien-être de tous.
Concernant le Processus de Luanda, le Président Félix Tshisekedi a déclaré : «Nous tenons le bon bout». «Nous devons mettre les bouchées doubles pour faire face à l’agression. Je mettrai ce qu’il faut mettre comme moyen pour récupérer les localités perdues. Si cela n’est pas fait par la médiation angolaise, nous n’avons pas d’autre choix que de les récupérer par la force », a prévenu le Chef de l’Etat.
Dans la deuxième partie de son intervention, la première Autorité de l’Union sacrée a appelé les élus de cette plateforme politique à une prise de conscience pour l’intérêt général notamment, par l’application des 6 axes prioritaires de son deuxième quinquennat.
« Nous avons la responsabilité de conduire le destin de ce pays. Le Congo sera sauvé par les Congolais. Personne n’aimera ce pays plus que nous-mêmes. Sans vous, nous n’atteindrons pas ces objectifs pour l’intérêt du peuple. Nous devons nous doter d’une nouvelle mentalité, une nouvelle approche car il n’est pas impossible de transformer ce pays », a-t-il complété.
Exprimant sa satisfaction après avoir suivi l’exposé du Chef de l’Etat, le Secrétaire Permanent de l’Union sacrée, le Professeur Mbata, a réitéré le soutien total des membres à accompagner le Chef de l’État pour faire de la République Démocratique du Congo (RDC) un pays plus beau qu’avant.
Il a notamment rassuré : « Vous pouvez compter sur le soutien total des membres de l’Union sacrée concernant la démarche pour la réforme constitutionnelle ».
«On ne peut pas refuser à un peuple le droit de réviser sa Constitution », a-t-il conclu, lors de son intervention.
La Pros.