*Revaloriser les médicaments périmés, c’est possible ! Surtout quand l’écologie s’en mêle. Christine Warrand l’a fait, en créant des œuvres d’art ‘‘médicamenteuses’’. A travers une exposition qui s’est tenue à l’hôpital du Valdor, à Liège (Belgique), du 26 mai au 25 août, cette artiste liégeoise a inspiré le public.
Familière avec les médicaments auxquels les circonstances de la vie l’ont exposée, Christine Warrand s’en révolte. Sans tension, mais non sans passion : une passion qui met l’art au service de la préservation de l’environnement. Christine fait usage des médicaments périmés pour créer des peintures originales.
L’art au service de l’environnement
Dans cet environnement ‘‘hospitalier’’ du Valdor, des patients de l’hôpital ont retrouvé le sourire. Et les œuvres exposées permettent surtout réfléchir quant à l’impact des médicaments sur l’environnement. En effet, selon une étude internationale dirigée par l’Université d’York au Royaume-Uni (2022), les résidus des médicaments sont des facteurs de pollution à plusieurs niveaux.
Des visiteurs et plusieurs curieux ont été très contents d’avoir ce genre d’exposition qui leur rappelle la nécessité de ‘‘récupérer pour upcycler’’. Certains n’hésitent pas de s’acheter une œuvre d’art qui leur plaît. Les fonds récoltés seront affectés à Fonds de la Recherche Scientifique à travers Télévie.
Et ensuite
Quand l’art et l’environnement se rencontrent, une créativité sans frontière s’en dégage. Une autre exposition est en vue très prochainement, cette fois-ci à Bruxelles. Une occasion pour poursuivre la réflexion en vue d’une prise de conscience face à ces pilules qui risquent de rendre malade notre planète, en polluant notamment nos rivières.
Prosper Mbumba
Journaliste indépendant (en séjour à Liège)