Le décor est bien planté. Tout est, enfin, prêt pour l’écouter
Il s’agit ici des jeunes filles issues de différents établissements scolaires de Fungurume notamment, des Instituts Mkombozi, Saint Henry, The Best college, Dipeta, Esthebo etc.
Ces jeunes filles dont l’âge varie entre 17 et 18 ans ont dit oui à l’appel de Mme Aline Makano Tshilombo, Initiatrice de la Fondation qui porte son nom et Bourgmestre adjointe de la commune urbano-rurale de Fungurume qui a tenu à célébrer cette journée avec elles, avec la bénédiction du Chef de la sous- Division provinciale de Lubudi2, M. Sylvain Kayu Kauz et des Chefs des établissements scolaires impliqués dans l’éducation des enfants.
Célébrée le 12 octobre de chaque année et décalée pour ce 14 octobre 2023 à Fungurume suite à un agenda surchargé de la surnommée *femme des terrains Aline Makano Tshilombo*;
D’entrée de jeux, l’affectueuse femme leader de Lubudi a lancé d’abord son mot de bienvenue à ces jeunes ainsi qu’à leurs responsables venus pour être éduqué (e)s et surtout, l’écouter.
C’est avec immense plaisir que je prends la parole dans cette conférence organisée par la Fondation Aline Makano à l’occasion de la journée internationale de la jeune fille célébrée le 12 octobre de chaque année.
Dans son allocution, avec sourires aux lèvres, la première citoyenne de Fungurume n’a pas hésité de rappeler aux unes et aux autres, la nécessité de communier ensemble avec celles qu’elle considère comme ‘’l’avenir radieux d’un Congo meilleur’’, la quintessence de cette journée leur dédiées.
Aline Makano Tshilombo a tenu à rappeler à ces jeunes filles que c’était le 19 Décembre 2011 que l’Assemblée Générale des Nations Unies avait déclaré, dans la résolution numéro 66/170, que le 12 octobre était maintenu comme une journée internationale de la jeune fille et cela, dans le seul objectif de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde.
Considérant que le monde assiste à une série des mouvements et d’actions visant à restreindre les droits des filles et des femmes, et à faire des progrès en matières d’égalité entre les femmes et les hommes, avons constaté que les conséquences sont particulièrement graves pour les filles.
Qu’il s’agisse des soins de santé maternelle, de l’aide à la paternité pour les mères adolescentes, de la formation, des compétences numériques et à la vie quotidienne de la sexualité complète’’, a-t-elle indiqué.
Pour aboutir au changement prôné par le Président de la République Démocratique Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, chef de l’État, vision matérialisée dans la province du Lualaba par son excellence Fifi Masuka Saini, Gouverneure de province, ma Fondation et moi, comptons atteindre les objectifs, ci-après :
1. Engager les jeunes filles influentes dans tous les secteurs d’activités pour qu’elles soient le reflet du vrai changement ;
2. Sensibiliser la population locale sur les facteurs qui empêchent les filles à progresser ;
3. Encourager les responsables gouvernementaux, les décideurs politiques et les parties prenantes à réaliser les contre inégalités dont sont victimes les jeunes filles ; et enfin, mobiliser les filles et faire entendre leur voix concernant leurs droits et, les pousser à entreprendre des petits métiers.
Sous ce même chapiteau, les responsables des différentes branches impliquées dans l’orientation et l’encadrement de la jeune fille qui étaient présents dans la salle Auditorium Lupeto, ont, chacun en ce qui le concerne, lancé un message clair et net aux participantes.
D’abord, c’est Madame Maire Mafik qui a tenu à rappeler les notions élémentaires de ‘’l’éducation de la jeune fille’’, sous les vives acclamations de la foule.
Cette journée a été e aussi une opportunité offerte à Mme le Dr Déborah de l’Hôpital Général de Référence Dipeta de Fungurume, d’enseigner ‘’LA SANTE MENSTRUELLE A CES JEUNES FILLES ASSOIFFEES’’, un sujet si délicat mais qui s’est, heureusement, clôturé par un jeu des questions- réponses.
Docteur Socrate Nawej a, quant à lui, abordé la problématique liée à : ‘’LA VIOLENCE SUR LA JEUNE FILLE’’, tout en les invitant ainsi à dénoncer toutes les formes des violences auprès des organes compétents pour des sanctions exemplaires.
Préoccupée de faire entendre les voix de ces jeunes filles venues écouter auprès d’une femme modèle, Aline Makano Tshilombo, trois recommandations sont formulées sur place et lues à son intention par Joyce Kabila, élève de Saint Henry.
Soulignons que cette année, le thème qui a été retenu pour mieux commémorer cette journée internationale dédiée à la jeune fille est : ‘’INVESTIR DANS LES DROITS DES FILLES, NOTRE LEADERSHIP, NOTRE BIEN-ÊTRE”.
Il sied de rappeler que le programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 objectifs de développement durable ODD en agrégé adoptés par les dirigeants mondiaux en 2015 constituent une feuille de route pour le progrès durable et ne laisse personne de côté ; car l’égalité de sexes et l’automatisation des femmes font partie- intégrantes de chacun des 17 objectifs.
Pour rappel, c’est pour la première fois que la célébration de la journée internationale dédiée à la jeune fille est commémorée à Fungurume a été rendue possible par Aline Makano Tshilombo, Initiatrice de la Fondation qui porte son nom et candidate à la députation nationale dans la circonscription électorale de Lubudi, lors des prochaines élections dont les échéances ont été annoncées et confirmées en décembre 2023.
Christy Ilunga/CP
Depuis Lualaba