Dans lettre ouverte, Madame Monique Muika Kazadi attire l’attention du Président de la République, en tant que Garant du bon fonctionnement des institutions de la RDC, sur la décision prise par ‘’Nous Peuple Congolais’’, une association citoyenne réputée pour le combat contre les antivaleurs, de soutenir sa vision et son leadership pour un Congo nouveau. Nous Peuple Congolais (NPC), qui soutient l’idée de la réforme de la Constitution, tend, en effet, la main au Chef de l’Etat, pour apporter sa contribution, dans le cadre de la Commission annoncée, pour cette année, afin d’apporter sa modeste contribution à l’élaboration des dispositions devant refléter les réalités nationales.
‘’ Nous Peuple Congolais exhortons son excellence Monsieur le Président, suivant la philosophie « Le peuple d’abord », d’éviter que la commission constituante soit politisée et que le peuple congolais n’y soit représenté par les autorités morales, ou les présidents des partis politiques. Se servant de la naïveté du peuple, ces derniers ont pris le pays en otage sur base de leur soi-disant poids politique tout en utilisant leurs positions pour écraser ceux qui sont censés être leurs bases respectives. Ils sont en situation de conflit d’intérêt par rapport à leurs propres positions et ambitions’’, insiste, Monique Muika, dans la lettre de NPC, adressée au Président de la République, Félix Tshisekedi.
La Pros.
A Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
(Avec nos hommages les plus déférents)
à Kinshasa/Ngaliema
Concerne : Mise en Place de la Commission Constituante
Son Excellence,
Nous sommes des compatriotes congolais, réunis dans une association citoyenne dénommée “Nous Peuple Congolais” en sigle (NPC).
Nous soutenons vos initiatives et vos actions comme notre modeste contribution à votre lourde charge. C’est dans ce cadre que nous venons par la présente lettre accomplir notre devoir patriotique qui consiste à vous accompagner dans la mise en place de la commission constituante.
En effet, les raisons de l’adoption de l’actuelle constitution, clairement reprises dans son préambule, sont les mêmes qui plaident pour son changement à ce jour, à savoir : le tribalisme, le régionalisme, le clientélisme, l’injustice, l’impunité, l’insécurité entretenus par certains acteurs politiques et ceux de la société civile. Ces fléaux sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays, et rendent cette constitution obsolète et caduque.
Conformément à ce même préambule, nous réaffirmons notre droit inaliénable et imprescriptible de nous organiser librement et de développer notre vie politique, économique, sociale et culturelle, selon notre propre génie. Ne nous sentons pas obligés de copier les systèmes étrangers qui ont montré leurs failles et limites par rapport à nos US et coutumes. Formulons des concepts qui correspondent à nos réalités et intérêts.
Le changement de la constitution serait une des réponses à la faiblesse de d’Etat. Patrice-Emery Lumumba, de bonne mémoire, ne disait-il pas : « l’histoire de notre pays sera écrite au Congo par les Congolais ». Ne procrastinons pas, le moment pour ériger une fondation étatique solide, s’appelle “Maintenant” car, l’avenir de notre nation en dépend. Ceci est considéré comme une deuxième chance pour obtenir notre indépendance totale. Qui sait si c’est pour des situations comme celle-ci que Dieu vous a confié la direction de notre pays !
Nous vous prions Excellence Monsieur le Président de la République, de faire de la commission qui doit réfléchir sur la matière, une priorité dès l‘entame de l’année 2025.
Nous Peuple Congolais exhortons son excellence Monsieur le Président, suivant la philosophie « Le peuple d’abord », d’éviter que la commission constituante soit politisée et que le peuple congolais n’y soit représenté par les autorités morales, ou les présidents des partis politiques. Se servant de la naïveté du peuple, ces derniers ont pris le pays en otage sur base de leur soi-disant poids politique tout en utilisant leurs positions pour écraser ceux qui sont censés être leurs bases respectives. Ils sont en situation de conflit d’intérêt par rapport à leurs propres positions et ambitions.
Les faits sur lesquels nous nous basons sont les suivants:
- La classe politique dans sa majorité depuis près de soixante-cinq ans, ont brillé dans la médiocrité, l’égoïsme, la nonchalance, l’antipatriotisme et le manque d’objectivité, oeuvrant pour le compte des étrangers trahissant la cause nationale,
- Le pays a connu plusieurs conciliabules, colloques, dialogues et pourparlers sans solutions probantes capables de relever le pays. Ces acteurs se sont révélés plus intéressés par les privilèges selon votre propre constat lors de la dernière réunion avec la famille “Union sacrée”. Ils aiment rallonger les assises pour de raisons pécuniaires et d’assurer leur arrières ainsi que celles de leurs familles biologiques,
- Ces acteurs, qui sont souvent éloquents dans leurs beaux discours, sont incapables de combattre le mal, eux qui sont appelés “honorables”, ils déshonorent le prestige de la fonction comme ceux qu’on appelle “excellences” mais dégageant la médiocrité et le manque de vertue. Nous n’oublions pas les politiciens en robe qui se disent hommes de Dieu mais qui véhiculent la diabolisation et l’intoxication,
- Ils ne sont pas à la mesure des défis, nous tirent vers le bas, combattant, sabotant vos actions et programmes par manque d’altruisme et de nationalisme, ayant des agendas cachés.
- Ils prétendent vous avoir emmené à la magistrature suprême et réclament une grande récompense sans laquelle certains seraient même prêts à rejoindre le camp de l’ennemi et prendre les armes contre nous. Pendant que le peuple congolais qui vous a élu, continue à vous faire confiance avec patience malgré les conditions de vie très difficiles.
- Ils ont fait de la RDC le seul pays au monde où on connaît le bien à faire, mais délibérément, on choisit le mal. Un pays où les projets de développements bien élaborés sont gardés dans les tiroirs des ministres sans jamais être exécutés de peur que le peuple en bénéficie.
- Ils ont obligé les congolais de la diaspora d’aller investir ailleurs que dans leur propre pays pendant qu’ils ouvrent si facilement la porte aux étrangers pour des commissions colossales.
La liste des faits n’est pas exhaustive. Nous sommes prêts à détailler d’autres et vous fournir même des évidences au cas où vous accepteriez de créer un cadre pour être en contact direct avec le peuple.
Ainsi dit, nous vous prions Excellence Monsieur le Président, de considérer les experts de différents domaines de la vie reconnus pour leur expertise, expérience, probité, résultats probants obtenus dans leur carrière.
A ces experts, associer les syndicats ( enseignants, médecins, avocats, scientifiques, historiens, culturels, écologistes, nouvelle technologie et informaticiens… sans oublier aussi les Congolais de la Diaspora appartenant a ces différentes catégories) séparément et indépendamment de leurs appartenances politiques, et enfin la sélection des dignes fils du pays, intègres et patriotes dont les valeurs morales sont attestées, capables de nous produire un pacte social drastique et contraignant, qui ne compte pas sur la bonne volonté des humains mais, qui impose la bonne volonté et le changement de mentalité dont la société congolaise a besoin.
En guise de conclusion, Excellence Monsieur le président de la République, notre démarche consiste à susciter le vrai changement tant attendu. C’est ainsi que nous ferons de la nouvelle constitution un vrai socle du développement.
Allez de l’avant Monsieur le Président, le peuple Congolais est avec vous !
Vous remerciant pour l’intérêt que vous portez à notre demande, nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments très respectueux.
Pour l’association citoyenne Nous Peuple Congolais,
Madame Monique Muika Kazadi