La population de la ville de Kinshasa, plus précisément celle de Mitendi se plaint quotidiennement des problèmes qui, même après plusieurs années, persistent. Fatiguée et déçue des promesses, les habitants de ce coin de la ville de Kinshasa sont pris à leur propre sort. En conséquence, l’insécurité est devenue familier à cette population.
Le problème persiste au sein de la population et ce genre de cas est souvent constaté dans certains quartiers reculés de la ville, ou l’état des routes empêche les autorités compétentes d’y accéder pour apporter des solutions.
« Depuis un moment, nous constatons que l’eau a cessé de jaillir du robinet, nous avons fait appel auprès de ceux qui peuvent résoudre le problème, mais sans suite… », a expliqué un résidant de Mitendi.
Incapable de supporter cette situation, la population s’est vue obligée de mobiliser des ressources nécessaires pour une création des forages et,
en même temps, d’en faire un moyen de commerce au lieu de se rendre sur des très longues distances à la recherche de l’eau potable.
Un autre cas délicat se rajoute, c’est celui des routes non aisées. Certaines routes de ce milieu sont devenues des poubelles et sont menacées par des érosions. Des voies sombres, sont des lieux habituels où se déroulent souvent des cas de viol, vol, crime etc. « Vers les années 2019, nous avons vécu une période de pillage, viol… sur la Nationale numéro 1, en allant vers le marché appelé Lufu, des lance-pierres venaient de deux côtés de la route », a dévoilé un responsable du quartier. Et d’ajouter : « durant la nuit, il est presqu’impossible de voir ce qui nous entoure », a-t-il conclu.
Ketsia Mbala