Après l’église catholique, protestante et kimbanguiste, voici arrivé le tour pour l’Eglise du Réveil au Congo, E.R.C. en sigle, d’avoir elle aussi un corps des aumôniers, entendez : ecclésiastiques attachés à certains établissements pour y enseigner en permanence la religion et les diriger spirituellement : hôpitaux, prisons, camps militaires, institutions scolaires et universitaires…
Tout se passe sous, à la fois, l’initiative et le leadership de son éminence l’évêque Israël Dodo Kamba, président de l’Eglise de Réveil du Congo et prédicateur numéro un de l’église Sacerdoce Royal, à Limete, 6è rue, lieu qui est en même temps le siège national de l’E.R.C.
C’est là qu’a lieu, sous la ‘’craie’’ de Monseigneur Moïse Tshibumbu, Secrétaire général de l’Eglise de Réveil du Congo et prédicateur numéro un de la mission Shaloom, la session de formation à l’intention d’une nonantaine de pasteurs qui feront partie, à l’issue de leur formation, de la toute première vague d’aumôniers de l’Eglise du Réveil. Au contraire des aumôniers catholiques, protestants et kimbanguistes qui s’arrêtent au niveau des hôpitaux, prisons, camps militaires, institutions scolaires et universitaires, ceux du Réveil se distingueront de leurs prédécesseurs par leur présence sur plusieurs autres secteurs. Ça sera le cas de l’aumônerie institutionnelle qui aura à sa charge l’encadrement spirituel des autorités du pays, que ce soit au niveau de l’Exécutif, du Législatif, du Judiciaire ou de l’administration publique ; les aumôniers consulaires, quant à eux, seront chargés de la direction spirituelle des congolais de la diaspora, où qu’ils se trouvent.
Voilà ce qui justifie le choix par le dispensateur de notions autour du patriotisme comme thème conducteur de son enseignement qui s’approche déjà vers la fin de son deuxième mois, avant d’entrer très bientôt dans sa dernière phase qui comptera elle aussi 30 jours. A en croire Monseigneur Tshibumbu, lors de la séance de mardi 22, l’issue de la formation sera sanctionnée par la remise des attestations à ces futurs aumôniers.
‘’Je vous donne des leçons sur le patriotisme en guise de soubassement de votre mission comme aumôniers’’, parole de Monseigneur Tshibumbu à l’intention des apprenants à qui il a réussi à démonter la valeur du bassin du Congo aux yeux de Dieu qui en fait mention dans sa parole de l’écriture.
Les preuves de son affirmation, l’homme de Dieu les a démontrées bible ouverte, dans un premier temps, à travers les 5 premiers versets du chapitre 18 du livre d’Esaïe et, en second lieu, dans le chapitre 3 du livre de Sophonie, du verset 8 jusqu’au verset 10.
‘’Le jardin d’Eden, c’est dans le bassin du Congo ; c’est là que Dieu a planté le plus grand nombre d’arbres qui constituent de nos jours la forêt équatoriale’’, a-t-il reconduit son affirmation avant de parler du Congo comme ayant un grand rôle à jouer dans la restauration de l’Israël, le rétablissement de Jérusalem comme sa capitale, à l’heure actuelle basée à Tel Aviv, ainsi que la reconstruction du temple laissé par le Roi Salomon, aujourd’hui transformé en une grande mosquée.
L’autre côté de l’importance du Congo, Monseigneur Tshibumbu l’a démontrée noir sur blanc via une brève évocation de la conférence de Berlin. Durant cette dernière ‘’tous’’ les pays de l’Europe, y compris les Etats-Unis, se réunirent, avec comme unique point à l’ordre du jour : la question du Congo, préalablement connu comme étant un scandale géologique.
Soit dit en guise de supplément d’information que Monseigneur Tshibumbu a pour co-enseignants, durant toute cette session de formation des aumôniers, plusieurs autres hommes de Dieu ; parmi ces derniers, il a été noté mardi 22, la présence de l’évêque Isaac Power.
Saint-Germain Ebengo