C’est désormais le compte à rebours à l’Union sacrée depuis l’annonce de la plénière d’aujourd’hui vendredi 26 juillet. Il sera question au niveau du Sénat de rendre public le calendrier électoral du bureau définitif. L’ordre du jour prévoit pour cette journée : la lecture de l’arrêt de la Cour constitutionnelle relatif au règlement intérieur du Sénat; la présentation du calendrier de l’élection du bureau définitif et la mise en place de la commission ad hoc chargée de l’examen de la conformité des candidatures.
Les tractations auraient déjà débuté au sein du Présidium de l’Union sacrée pour la mise en place d’un ticket devant mettre tout le monde d’accord. C’est le dernier virage de la course aux institutions du deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi après l’Assemblée nationale et le gouvernement.
Le ton monte déjà entre les sociétaires de la plateforme présidentielle alors que l’UDPS traverse une zone de fortes turbulences. Le prédécesseur de Suminwa, Sama Lukonde, s’affiche comme le favori du perchoir car, il aurait bénéficié de l’appui du Chef de l’Etat. Mais, pour les autres postes du bureau définitif, c’est la guerre des combines entre différentes formations politiques.
Entretemps, les regroupements politiques concernés par le bureau définitif auraient déjà déposé chacun d’eux les listes…Trois regroupements sont actuellement connus. Les autres seront incessamment publiés par ledit présidium. Pour ce, l’UDPS va peser pour son poids politique. Toutefois, il n’est pas exclu que le parti présidentiel se fasse violence en cédant ce qui lui revient de droit à ses alliés qui n’ont pas été suffisamment gratifiés.
C’est le donc le jeu politique. Modeste Bahati a cédé son siège à l’Assemblée pour revenir à la Chambre haute du Parlement comme simple sénateur après avoir été le speaker du bureau sortant. De la même manière que Sama Lukonde a préféré privilégier le Sénat et désigner un remplaçant pour la Chambre basse du Parlement.
Pendant ce temps, Augustin Kabuya qui avait commencé par siéger comme sénateur, a cédé son siège à un autre membre de son parti avant de faire valider son mandat comme député national. C’est clair que l’enjeu est important pour les uns et les autres. Le secrétaire général de l’UDPS et coordonnateur du regroupement de la majorité présidentielle était pressenti au bureau définitif du Sénat avant qu’il ne décide à céder son tablier.
Qu’à cela ne tienne, le bureau du Sénat étant limité par le nombre de ses membres, il ne manquera donc pas de surprise pour ceux qui attendaient se tailler la part du lion. Dans pareil exercice, il en découle toujours de nombreuses frustrations qui vont jusqu’à la remise en cause de son appartenance à la coalition.
La Pros.