En marge de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a organisé, vendredi 10 mai dernier, un atelier de formation avec les professionnels des médias sous la thématique : « Session de renforcement des capacités des journalistes pour observer la déontologie, détecter et gérer toute forme de discours haineux ou d’incitation à la violence, de désinformation et de sexisme».
Le CSAC en partenariat avec le Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) et l’OSSERVATORIO di Pavia, ont organisé cette formation pour les journalistes professionnels afin de les outiller sur les normes à respecter dans le traitement des informations classées sensibles et susceptibles de générer des conflits.
Au cours de cette formation, Karl Nawej, Coordonnateur résident du projet de renforcement des capacités, s’est attelé à retourner la question de l’éthique et de la déontologie avec les journalistes ayant participé à cette session afin de ressortir toutes les pratiques qui se font aujourd’hui et qui vont à l’encontre des de principes établis dans le Code de déontologie et d’éthique du journaliste congolais.
Il a fait savoir que les journalistes qui ne respectent pas les lois de la profession sont ceux qui suscitent le plus les discours de haine dans la retransmission des propos des individus. Poursuivant son propos, Karl Nawej a souligné l’implication des médias et des politiciens dans la création et le maintien des conflits intercommunautaires dans notre pays.
Après son intervention, la séance s’est poursuivie avec des échanges animés entre les participants sur les exigences de la profession et la manière correcte de traiter et de transmettre les informations, sans susciter des conflits ou porter atteinte à la dignité de la vie humaine.
Bénie Mbondo