Les conditions climatiques extrêmes fin 2023 début 2024 ont mis en lumière la grande vulnérabilité de la République démocratique du Congo, notamment dans sa partie est. Face à la recrudescence des catastrophes naturelles liées notamment aux inondations et aux éboulements de terrain, la Commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Bukavu n’a pas baissé les bras comme le dit Alain Cirhuza membre de son comité Laudato Si.
La République démocratique du Congo, pays qui souffre des perturbations climatiques parfois d’une intensité extrême, a connu, fin 2023 et début 2024, des catastrophes naturelles intenses liées notamment aux inondations et aux éboulements de terrains. La partie est du pays, une zone montagneuse et volcanique, liées à la vallée du rift a été frappée d’une manière particulière.
Alain Cirhuza travaille au département de l’Observatoire des ressources naturelles de la commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Bukavu. Ce département a pour vocation d’aider la communauté locale à améliorer la gouvernance des ressources naturelles et à promouvoir la protection de l’environnement. «Et c’est dans ce cadre-là, dit-il, que nous travaillons avec les confessions religieuses de la place ainsi qu’avec d’autres Églises locales ». Il rappelle que c’est autour du défi de la protection de l’environnement, que la commission Justice et Paix de Bukavu a constitué un espace Laudato si.
Offrir un accompagnement aux victimes des catastrophes naturelles
Echanger et interagir sur les questions de protection de l’environnement, sont les objectifs que ce comité Laudato si s’est fixé pour voir comment partir ensemble sur les mêmes bases en vue de pouvoir sensibiliser les communautés à éviter des gestes ou des attitudes qui conduisent à la destruction de l’environnement. Alain Cirhuza évoque les récentes catastrophes qui ont eu lieu à Bushushu dans le territoire de Kalehe. « Alors pour accompagner la communauté qui a été affectée, nous avons initié des approches. Premièrement, nous avons accompagné psychologiquement cette communauté », poursuit-il. Cette population avait subi beaucoup de traumatismes et la première intervention était de leur apporter un soutien psychologique. Des appels sur le terrain pour les accompagner et les appuyer ont été lancés. Une assistance particulière a été accordée aux femmes. Elles avaient besoin de certains kits hygiéniques en raison des conditions de logement qui les abritaient après leur déplacement.
