Dix-huit membres du « ministère de la restauration à partir de l’Afrique noire’’ du prophète Paul Joseph Mukungubila et 7 autres du mouvement Bundu dia Kongo (BDK) ont bénéficié, mardi 31 octobre dernier, de la libération en exécution de la dernière série d’Ordonnances Présidentielles.
Le ministère des Droits humains a présidé tour à tour la cérémonie de leur libération à la prison centrale de Makala et à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.
Selon des sources gouvernementales, la même cérémonie est prévue dans les jours à venir à la prison d’Angenga (Mongala) où se trouvent d’autres détenus de BDK.
Les adeptes de BDK ont été condamnés en 2008 pour leur insurrection, soit une année après leur affrontement avec les forces de l’ordre au Kongo-Central.
Ce combat a fait une quinzaine de morts.
Alors que ces disciples du prophète Joseph Mukungubila ont manifesté le 11 mai 2010 pour obtenir la libération de trois de leurs compagnons.
Ils ont ensuite attaqué simultanément, 30 décembre 2013, les symboles de l’Etat dans quelques villes du pays dont Kinshasa, où ils ont fait incursion dans les installations de la RTNC.
En 2014, la Ligue des Electeurs publie un rapport accablant dénonçant de graves violations des droits de l’homme perpétrées par l’armée congolaise à leur égard.
Et, le 15 mai 2014, le prophète Mukungubila a été arrêté en Afrique du Sud, où s’ouvre son procès, puis il a été remis en liberté sous caution.
Une année après, ledit procès a pris fin et la justice sud-africaine a abandonné les poursuites à son encontre, refusant ainsi d’exécuter la demande d’extradition pour absence de preuves suffisantes de sa culpabilité.
(LPM avec Radio Okapi)