Le deuxième quinquennat ne passera pas inaperçu. L’UDPS qui a compté plusieurs combattants à travers le monde, doit aujourd’hui récompenser le combat de chacun. Lors du premier mandat de Félix Tshisekedi, nombreux de combattants se sont dit inquiets de voir des gens venus d’ailleurs bénéficier des délices du pouvoir. Les véritables combattants ont été ignorés. Cette situation a été à la base de nombreux remous dans le parti présidentiel.
Il est temps de renvoyer l’ascenseur à ces combattants de l’UDPS qui ont tout donné pour avoir cru à ce parti après près de 35 ans de lutte. Ils ont connu toutes les brimades des régimes précédents avant de s’identifier aujourd’hui comme parti présidentiel.
Cela étant, il a été relevé la nécessité d’identifier au quota de l’UDPS, tous les postes disponibles au sein des institutions de la République et des cabinets y relatifs, et éventuellement dans les entreprises, établissement et services publics. Pour ce, une commission de gestion des ambitions de 70 personnes, a été mise en place par le secrétaire général Augustin Kabuya.
Dans l’article 1er de sa note, le gestionnaire au quotidien du parti présidentiel affirme que ladite commission est créée dans le but de recevoir et traiter les ambitions, les aspirations des membres du parti sur le plan professionnel.
Cette commission de gestion des ambitions va permettre le déroulement des travaux en toute transparence. Ladite structure est composée d’un Bureau et d’une Assemblée plénière dont il a désigné les animateurs. Ces derniers peuvent être déchus de leur responsabilité par le secrétaire général chaque fois que les circonstances vont l’imposer.
Il est, cependant, vrai que cette commission ne saurait prendre en charge tous les combattants. Toutefois, si le pays est bien gérer, les différentes catégories de population peuvent trouver leur compte dans la redistribution équitable de tout ce que génère la République. Il est donc nécessaire de mettre en place les structures de la bonne gouvernance et surtout de créer des emplois en vue de résorber le chômage.
C’est au cours de ce présent mandat où l’UDPS comme parti constituant le fer de lance de la majorité présidentielle, doit mener à bon port son projet de redonner le sourire aux Congolais. Plus de prétexte de quelque nature que ce soit.
Il est de la responsabilité du Chef de l’Etat de se choisir de bons collaborateurs qui partagent la vision de « le peuple d’abord » plutôt que ceux qui débarquent pour se remplir les poches en œuvrant que pour le bien-être de leur famille ou de leur communauté tribalo-ethnique.
La Pros.