Grâce Ngyke, Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse écrite (ACOFEPE), a animé, le vendredi dernier, une rencontre avec les étudiants de l’Université de Mbandaka, dans la province de l’Equateur. Cet entretien avait pour objectif de mettre en lumière le bien-fondé de la reconnaissance des martyrs de la liberté de la presse en RD. Congo.
Au cours de cette rencontre, Grace Nkyke a rendu un vibrant hommage à l’un des journalistes assassinés, originaire de la province de l’Equateur, Soleil Balanga, qui prestait à la Radio communautaire de Monkoto, selon le rapport de l’ONG journaliste en danger (JED). Elle a souligné l’importance de ce combat mené conjointement avec le Groupe de presse La Référence Plus et d’autres organisations professionnelles pour obtenir une reconnaissance officielle de la République aux journalistes tués dans l’exercice de leur métier, au travers de la construction d’un monument en leur mémoire ainsi que la réparation judiciaire en faveur des orphelins des journalistes assassinés.
Leur sacrifice ne doit pas rester en vain, a-t-elle déclaré, insistant sur la nécessité du respect des droits fondamentaux pour honorer ces héros de la liberté de la presse.
Le 02 novembre de cette année, à l’ occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes, l’ACOFEPE organisera une matinée d’hommage solennelle en mémoire de ces hommes et femmes courageux tombés sur le champ de bataille, plume et micro à la main, au nom de la démocratie.
Grâce Ngyke, orpheline du journaliste Franck Ngyke Kangundu, assassiné avec son épouse Hélène Mpaka, dans la nuit du 02 au 03 novembre 2005 à Kinshasa, a rappelé que cela fait 19 ans sans qu’un procès ne révèle les commanditaires de ce double crime.
Michel Okaso