Vendredi de la XVIIè Semaine de T.O
02/08:Pierre-Julien Eymard
TEXTES: Jérémie 26, 1-9; Psaumes 68; Matthieu 13, 54-58
MEDITATION
Chers frères et sœurs,
Le malheur d’un prophète, c’est d’être méprisé par les siens, ces gens qui critiquent tout, n’apprécient rien et veulent que la prophétie se conforme à leur vouloir, que la prédication leur plaise.
Aujourd’hui, ils existent encore, ceux-là qui ne veulent pas écouter l’Evangile de la conversion et la colère de Dieu mais, celui de la prospérité.
Face à cette réalité, le prophète ne doit pas céder à dénoncer le mal du peuple ni à déformer la messe de Dieu malgré les moqueries et railleries.
Car, c’est au nom de Dieu qu’il parle.
Il peut même être incompris, méprisé et rejeté parce qu’il annonce du nouveau.
Au-delà de tout, il doit trouver son réconfort et son secours dans son union intime à Dieu.
Il doit crier vers Dieu qui le sauvera.
Puisse Dieu nous fortifier et nous illuminer afin de porter l’Evangile avec courage et sans peur par un témoignage prophétique dans la Lumière et dans la Vérité.