La rentrée des classes, c’est en début de semaine prochaine, à un peu plus de 72 heures, soit le 2 septembre. Le Gouvernement se trouve entre l’impératif de respecter le calendrier scolaire et la difficulté réelle des parents à subvenir aux besoins de leurs enfants, d’un côté et de l’autre côté, le mpox.
C’est à chaque rentrée que les parents se rendent compte que ça leur coûte les yeux de la tête. Le Gouvernement tente de soulager ce fardeau des parents en prenant certaines mesures. A cet effet, la ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a instruit, dans une note circulaire sur certaines dispositions pratiques. Elle a notamment, ordonné que l’école n’exige pas le paiement d’acompte aux élèves avant d’accéder en classe.
Rien de nouveau dans cette note du Gouvernement. Tous les prédécesseurs à cette Ministre de l’Education ont pris cette mesure. Au début, on fait semblant de respecter mais, au bout de quelques semaines, c’est le forcing sur les parents. Les promoteurs d’écoles privées prétendent que ces acomptes leur permettent de faire fonctionner leurs établissements.
Ce sont, après tout, des privés qui s’engagent dans cette entreprise pour le lucre. Ils estiment qu’ils doivent faire face aux nombreuses charges de leur personnel avant les taxes de l’Etat. Ce n’est nullement l’apostolat. Sinon, ils se seraient investis dans d’autres domaines.
Les privés savent qu’ils tiennent l’Etat au collet au regard de la qualité de l’enseignement qu’ils dispensent aux élèves contrairement à l’Etat qui ne disposent pas suffisamment d’école. Certes, la gratuité a permis de soulager bon nombre de parents qui ne savaient pas à quel Saint se vouer à l’approche de la rentrée scolaire.
Les fournitures scolaires ne sont, cependant, pas gratuites. Les parents se tordent les méninges pour acquérir des kits scolaires pour leurs enfants. Les élèves qui atterrissent dans ces lieux de formation estampillés du sceau de la gratuité, sont généralement issus de familles nombreuses dont les revenus des parents sont réputés modestes. Tout un calvaire.
Entretemps, il y a cette crise sanitaire. Comment concilier la rentrée scolaire avec les mesures à prendre afin d’éviter toute contamination ? Il est bon qu’on ait un numéro vert pour signaler tout cas suspect. Mais, il s’agit d’une épidémie virale. Le suspect peut bien avoir contaminé d’autres sujets avant que les premiers symptômes n’apparaissent.
Des mesures restrictives doivent être prises afin d’éviter une éventuelle explosion de mpox dans les milieux scolaires. L’éventualité d’édicter les gestes barrières comme à l’époque de Covid, permettra, dans la mesure du possible, d’endiguer cette épidémie.
La Pros.