(Par Jean Oscar Ngalamulume Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)
Lorsqu’on reste à la base d’une distinction claire ou insister sur un système observatoire, il s’avère que la lutte de la classe politique congolaise n’a jamais été inscrite dans le processus d’une rupture avec la mauvaise gouvernance, elle est plutôt celle d’accéder aux mêmes avantages d’enrichissement illicite à la place et lieu de ceux qui sont en charge de l’exercice étatique.
Ce qui justifie l’engouement même des inéligibles à la porte du pouvoir suprême, qui est constitutionnellement réservé qu’aux filles et fils du Congo.
« Avec la politique de ôte-toi delà que je m’y mette », tout en étant dépourvu d’un projet d’alternance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus.
Aujourd’hui, personne ne me contredira lorsque je confirme que la campagne électorale des Candidats Présidents de la République est dépourvue de projets de bonne gouvernance clairement exprimés, pour convaincre les électeurs, elle privilégie plutôt les règlements de compte personnels à la place d’une campagne basée sur les visions et projets de société, devant avoir comme objectif principal, la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation….
En effet, les électeurs congolais ne comprendront le présent dans le but de construire l’avenir, que lorsqu’ils auront la connaissance profonde du passé.
Soixante trois années d’indépendance, est une durée suffisamment longue, devant permettre une réflexion profonde pour qu’apparaissent les tendances nouvelles.
A l’absence des projets de bonne gouvernance, les Congolais se veront exposés à voter les spécialistes de nombreuses déclarations et effets d’annonces, à la place des Candidats visionnaires, ayant en toute responsabilité un programme de bonne gouvernance détaillée, capable de garantir les mécanismes économiques et la paix durable au Congo.
Les Candidats qui ont dis-je, les projets ayant le rappor avec les divers secteurs du développement dans les domaines de l’éducation nationale, de la sécurité nationale, de la jeunesse, du social, du chômage, en démontrant aux electeurs comment ils comptent s’y prendre pour créer les nombreux emplois et les salaires décents pour la meilleure consommation, démontrer comment ils créeront des usines et développeront les secteurs de la santé publique, les transports en communs, la gestion du portefeuille de l’Etat et la restructuration des entreprises publiques etc…
Voilà les propositions qui apaiseraient les électeurs qui croiraient à la bonne gestion de leurs leaders, lorsqu’ils seront élus à la tête du grand pays, je cite le Congo,
En tant que Patriote observateur, soucieux de la stabilité économique et la paix durable dans notre pays, pour l’amour du Congo, nous nous sentons dans l’obligation de mettre quelques contributions à la portée de ceux qui seront en charge de la gestion du vécu quotidien des Congolais pour lesquels, nous ne cessons de nous battre depuis 1975.
Qu’ils sachent que depuis le début du siècle, les missions de l’Etat moderne, c’est-à-dire un État de droit, se sont de plus en plus diversifiées tout en entraînant ses objectifs vers la croissance économique qu’il doit atteindre.
La croissance économique est dans une large mesure fonction de l’investissement, mais la composante la plus appréciée de l’investissement, c’est sont le Capital Humain et le Capital Financier.
D’où, nous tenons à rappeler aux futurs dirigeants du Congo de demeurer sensibles aux facteurs principaux qui ont pour objet principal, mobiliser les ressources financières qui garantissent les revenus de l’Etat, comme le Capital Humain, souvent négligé.
La première source du revenu de l’Etat émane de taxes et d’impôts que les Congolais devraient normalement payer.
Ne payera la taxe et l’impôt à l’Etat, que ce Congolais qui, quel que soit son rang social a non seulement un travail, mais aussi un salaire décent qui lui permettent d’être en mesure de payer son loyer, de manger du premier au trente du mois, d’assumer son transport, ses soins médicaux, l’éducation de ses enfants et d’épargner.
Ce Congolais qui grâce à son salaire remplit ces six conditions, sera dans l’obligation de payer la taxe et impôt à l’Etat.
Donc, le Capital Humain, demeure le véritable moteur de la mobilisation des ressources financières publiques pour soutenir le Budget de l’Etat et le développement durable, grâce aux taxes et impôts.
Comment peut-on créer des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation?
Pour ce faire, le rôle de l’Etat congolais se situe au niveau d’investir dans le secteur de l’éducation positive, celle qui consiste à former la main d’œuvre et surtout la spécialiser.
Secundo, a faciliter la tâche à l’entrepreneuriat privé, en assainissant le climat d’affaires, dans le but de favoriser la mobilisation des capitaux financiers, socle de création de nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
Les Congolais qui constituent le Capital Humain, sont estimés à plus de cent millions d’habitants qui, s’il était bien géré, il jouera pleinement son rôle de la première source du revenu de l’Etat qui, nous donne l’audace d’évaluer d’entre soixante et Soixante-dix Milliards de dollars de Budget annuel de l’Etat congolais, grâce au paiement de taxes et d’impôts..
L’Etat qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts peut réorganiser et équiper les services de renseignements, la Police, l’Armée et la Fonction Publique. Il paiera décemment les fonctionnaires et les Agents de l’Etat.
L’Etat qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts peut asphalter les rues et les avenues. Il construira les autoroutes, les ponts, les écoles, voir même les prisons.
L’Etat qui a un bon Budget peut même payer la bourse d’études aux enfants de l’école primaire, parce qu’il a les moyens de sa politique.
Donc, le Capital Humain demeure le véritable moteur du développement durable sur le plan économique et social du Congo.
D’où nous disons:
Leyisa mpunda, mpunda aleyisa yo.
Salisa munu, munu salisa nge.
Unisadiye, nikusadiye.
Nngabuluishe bua nkuabuluisha.
Aidez-moi à vous aider
Help me to help you.
Ce que signifie, que lorsque l’Etat congolais facilite la tâche à l’entrepreunariat privé de créer des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation. Au retour, ces Congolais paieront la taxe et l’impôt à l’Etat.
Du point de vue Capital Financier, l’Etat congolais a deux choix: Où, il autofinance sa reconstruction où il fait recours à la Communauté financière internationale.
Du point de vue autofinance, la réponse est certes non, pourquoi?
Parce que par l’autofinancement nous entendons le prélèvement d’une partie de ses avoirs personnels, c’est-à-dire, l’épargne.
Attention, avant d’épargner il faut avoir produit et commercialisé. Avant de produire il faut avoir un capital financier.
La question qui demeure est celle de savoir qu’est-ce que le Congo produit et commercialise pour réaliser le bénéfice dont il peut dépenser une partie et une autre épargner pour faire face à ses dépenses le jour « J » sans faire recours à l’emprunt?
Étant donné que l’Etat congolais ne produit pas, et ne vend presque rien, c’est le deuxième choix qui s’impose, à non seulement mobiliser les Capitaux frais sur le marché financier international, mais surtout de renforcera le contrôle de l’affection de ces capitaux vers le réaménagement des facteurs de la production, c’est-à-dire, en créant des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation